FRANÇAISE |
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TICE, LANGUE ET CULTURE FRANÇAISES SUR INTERNET |
Vous êtes "pour" ou vous êtes "contre" mais vous n'êtes pas indifférents
LANGUE FRANÇAISE
Manon
Bonjour, je m'appelle Manon. J'ai 3 ans, je suis deja en 1ère classe de maternelle. J'ai un soeur, j'habite en France, à Croix, je vais à l'école Voltaire. J'aime dessiner, jouer avec ma grande soeur et me faire des amis étrangers. Réponse assurée à 1000000000% J'attends de vos nouvelles.Jennifer
Bonjour, je m'appelle Jennifer. J'ai 12 ans et j'habite au Canada. J'aime la musique, sortir avec mes amis et faire la fête. Si tu es âgé entre 12 et 15 ans, corresponds-vite avec moi. Réponse assurée!!!!!!!! Écris-moi
Jesudas Je m'appelle Jesudas. J'habite à Monastir en Sardaigne. Je suis indien. J'ai une soeur (12 ans). J'ai deux chiens et trois chats. J'aime manger des gateaux et des glaces. J'adore la musique latino américaine. Je pratique le volley-ball et j'aime aller à la mer et jouer au volley ball sur la plage. Salut et à bientôt!!
Sandy et GuendySALUT!!! Nous sommes deux filles italiennes très belles et sympathiques. Nous nous appellons Sandy & Guendy et nous avons 15 ans. Nous habitons à Carmignano di Brenta, mais nous vous écrivons de notre école à Cittadella (Padova, Italie). Nous voudrions correspondre en français avec vous!!! Si tu veux savoir quelque chose d'autre, écrivez-nous vite!!!
Francesco Salut à tout le monde. Je m'appelle Francesco. J'ai 13 ans. Mon passe-temps préféré est la musique. Mes genres préférés sont le metal, le prog-metal, epic-metal et le rock. Mes groupes préférés sont les Dream Theatre, les Rhapsody, les Iron Maiden, les Angras et les Stratovarius. Je joue au volley-ball dans l'équipe de Monastir (mon village). Écrivez-moi vite!
Marine
Marine, 10 ans, vous attend. J'arrive tout droit de la Polynésie Française, je vous attends pour parler de Tahiti, des chevaux, des chiens et du basket Salut!!!!!!!!!!!! et écrivez-moi vite
Mathias Je m'appelle Mathias. J'ai 14 ans. J'habite à Hambourg en Allemagne. Mes hobbies sont jouer au foot et nager. J'aime les chiens et j'ai un berger allemand, qui s'appelle Pina. Je sais répondre en allemand, en français, en anglais et en polonais. Je serais heureux de recevoir des réponses de la Pologne, de l'Allemagne, de la France du Canada etc. À bientôt.
StijnJe m'appelle Stijn. J'ai 16 ans. J'aime les sports de ballon. J'adore les animaux. Je suis étudiant et je joue au football. J'aimerais aussi correspondre avec des filles. À bientôt
AnnaS'il te plait, aide-moi! Je suis une classe de français et j'ai besoin d'un correspondant. Peux-tu m'écrire? Je m'appelle Anna et j'ai 16 ans et j'habite dans San Diego California. Valeria et Kiara
Salut!! Voilà 2 filles qui veulent chatter avec tout le monde!! Nous sommes Valeria & Kiara (16 ans), nous avons les yeux marron, les cheveux blonds et frisés. Nous sommes assez belles! Nous aimons écouter la musique, faire du shopping et connaitre beaucoup de nouveux amis!! Pour écrire à Kiara et pour écrive à Vale!!
(In Premiers pas sur Internet. Novembre 2000 http://www.momes.net/Amis.html )
L' espace Internet MOMES.NET Premiers pas sur Internet (1995-2000)
offre la possibilité de communiquer en français par courrier électronique.
Dans la rubrique CORRESPONDANTS FRANCOPHONES un étudiant débutant de français peut faire ses premiers pas en langue française en dialoguant avec des internautes francophones. Pour les enseignants de français langue étrangère ces contextes de communication ainsi que les documents disponibles sur ce site sont d' une grande utilité pédagogique.Voyons quelques exemples qui pourraient être exploités comme activités didactiques à l' intérieur de différentes tâches pédagogiques conçues par un professeur dans le cadre d' une classe.
Vous voulez et pouvez aider un ou plusieurs enfants à faire leurs devoirs par e-mail?
* VOS ANNIVERSAIRES *ÉCRIRE / RECEVOIR UNE LETTRE
Pour envoyer un courrier électronique à quelqu' un pour son anniversaire
ou si Vous voulez qu'on vous souhaite votre anniversaire? Inscrivez-vous ici* CORRESPONDANCE SCOLAIRE, PROJETS D'ÉCOLE *
(écoles, classes, club informatique, centre de jeunes, etc)ANNONCES / PROJETS / RENSEIGNEMENTS
EXEMPLE: Classe de CE2, près de Paris, France
27 enfants de 8/9 ans cherchent une classe de niveau équivalent hors de France
pour correspondre par courrier (postal dans un premier temps, électronique
ensuite) dès que possible.
Cultivés et curieux de tout, nous attendons vos réponses avec impatience!!
N.M.C@wanadoo.fr
Vous êtes très forts en orthographe et vous pouvez aider des écoliers à corriger leurs rédactions?EXEMPLE: Pour les élèves du CP au CM2Petits soucis, gros problèmes, grandes questions... pour trouver une réponse on en parle entre amis.
Salut, j'ai 11 ans et je suis en 5e. Je peux vous aider en orthographe. Alors
n'hésitez pas à m'écrire!!! Charlotte
* ¿ MEKEFER ? *(questions - réponses)
EXEMPLE:
Salut je m'appelle Alexandre et j'ai 14 ans. J'aime une fille et je ne sais pas comment lui dire. Mon ami dit qu'elle m'aime et une autre personne dit le contraire et je n'ai jamais eu de blonde. J'aimerais savoir comment lui dire.
Merci - Ale (12/11/2000)RÉPONSES:
Tu peux commencer par t'approcher d'elle, devenir plus ami. C'est la base de tout car tu vas pouvoir mieux la connaitre et elle aussi va mieux te connaitre. Vous allez pouvoir savoir si vous vous aimez réellement. Ensuite tu attends un moment calme entre vous deux et tu lui dis, comme ça c'est la seule façon qu'elle te prenne réellement au sérieux et que tu puisses voir sa réaction. T'as pas vraiment le choix, il faut savoir foncer dans la vie et même si tu te fais dire "non" et c'est normal d'être triste, mais tu vas voir ça va passer et tu vas avoir eu la satisfaction d'avoir foncé! Bonne chance ! - Timmy (12/11/2000)Je te comprends, je suis aussi amoureux d'une fille. Elle s'appelle Marie-Louise (si tu lis ceci: je t'aime). Je pense que tu dois le dire subtilement dans un dîner romantique. Montre lui tes sentiments. Je suis sûr que quand tu es honnnête, elle devient amoureuse de toi. - Jos (15/11/2000)
quelques DÉBATS EN COURS * LISTE DE DISCUSSION *
- Le mariage mixte et les réactions des parents, des familles. Vos avis sur le sujet sujet proposé par Samira, de Grenoble, France - 10/11/00
- Le choix d'une carrière - on choisit par vocation? par intérêt pour un métier? par intérêt pour l'argent? pour la gloire? pour suivre le métier de ses parents? comment se passe le choix d'une carrière et choisit-on toujours?vos avis sur ce sujet - sujet proposé par Madame Rocha, Portugal - 25/10/00
- Pour ou contre le divorce? sujet proposé par Anna
- Pour ou contre l'enseignement religieux? La religion des parents doit-elle être transmise à leurs enfants?
- Pour ou contre les chats (forum de discussion en direct) - votre avis sur le sujet sujet proposé par Alexandra
- Est-ce que l'internet sera le seul moyen de vivre? (étudier, acheter, voyager....) - Pour ou contre internet - sujet proposé par Rami , complété par Vanessa
- L'amitié fille-garçon: possible ou impossible?
- Faut-il être beau (belle) pour plaire? Est-ce que l'apparence est importante pour plaire (les filles aux garçons et les garçons aux filles)?
- Contre le racisme, comment lutter?
- Les pokémons, pour ou contre? - sujet proposé par Aurélie
- La cigarette, qu'est-ce que vous en pensez?
- Le téléphone cellulaire (ou portable) est-il devenu vraiment indispensable ou bien est-ce que c'est juste une mode pour faire "branché"? - Vos avis sur le sujet - sujet proposé par Louis, 15 ans - 20/09/00
- La vie, à la campagne ou à la ville? - sujet proposé par Janel
- Comment voyez vous la vie en l'an 3000? - sujet proposé par ~Sam~ 13 ans
- Que puis-je faire, moi, à mon âge pour protéger ma planète?
- Devrait-on sensibiliser les enfants plus tôt sur l'éducation sexuelle?
- Internet à l'école, pour quoi faire?
Pour ou contre la peine de mort?- Les parents doivent-ils connaître la vie sentimentale de leurs enfants? Et leurs conseils sont-ils vraiment utiles ou démodés?
(échanges et débats d'idées par e-mail, entre abonnés)Une liste de discussion permet à tout un groupe de personnes de s'échanger des informations, sur un thème précis ou non, par l'envoi de courrier électronique. Chacun écrit à l'adresse de la liste et automatiquement tous les abonnés reçoivent le message dans leur boîte à lettres.
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FLENET (Français Langue Etrangère et Internet) es un proyecto de investigación sobre Internet como útil pedagógico en la enseñanza / aprendizaje del Francés Lengua Extranjera.
Este espacio Internet creado por Mario Tomé se organiza en torno a tres orientaciones fundamentales:
1. Documentación e información sobre los recursos Internet en relación con la enseñanza / aprendizaje del FLE.
2. Investigación y proyectos sobre Internet como útil pedagógico.
3. Actividades, práctica y publicaciones, dirigidas a los internautas en general y a los estudiantes de FLE de la Univeridad de León (España)
La Bibliothèque Nationale présente depuis 1999 l' espace Internet Tous les savoirs du monde [http://www.bnf.fr/web-bnf/pedagos/dossitsm/index.htm] Il nous offre un intéressant paronara des plus célèbres manifestations cultures de l' humanité de l' antiquité jusqu' à nos jours et constitue en même temps une agréable synthèse de la démarche encyclopédiste qui définit l'aventure intellectuelle depuis la naissance de l' écriture jusqu'au monde Internet.
"Dans une longue histoire intellectuelle qui va de Sumer au XXIe siècle, saisir les moments forts où la pensée change, apercevoir des lieux privilégiés d'échanges, d'enseignement ou de débat, rejoindre cette longue chaîne de héros du savoirs (illustres ou obscurs, isolés ou solitaires), qui se répondent à travers les siècles, animés par une volonté de puissance, un appétit de connaissance, une ferveur de transmettre ou parfois un esprit d'aventure, tel est bien le triple dessein de ces cahiers.
Autant de foyers lumineux qui allument sur la carte du monde et des temps des univers nouveaux, ouvrant des brèches, inaugurant, découvrant, inventoriant, reclassant, inventant des technologies inédites (l'écriture, le livre, l'imprimerie, la bibliothèque). Autant de préludes à cette nouvelle étape de l'aventure encyclopédique que prépare la fin du XXe siècle, offrant virtuellement une disponibilité absolue de tous les textes sur tous les sites et faisant ainsi exploser la question des lieux du savoir.Dans cette histoire se côtoient :
tous inépuisablement divers mais habités d'une commune passion, celle d'étreindre la totalité du savoir, d'en saisir les articulations actives.serviteurs et seigneurs, inventeurs et compilateurs, empereurs ou princes exemplaires, scribes ou copistes anonymes parfois miraculeusement ressuscités au détour d'une inscription, calligraphes, imprimeurs, philosophes, savants, voyageurs ou explorateurs, Car, au-delà de cette foisonnante multiplicité, la démarche encyclopédique se ramène à des gestes fondamentaux constamment retrouvés : rassembler, classer et donner accès.
rassembler: des acteurs (princes, rois, empereurs, érudits, moines, humanistes)
classer: De l'ordre méthodique (SYSTEME) A l'ordre alphabétique (INVENTAIRE) dont les deux modèles sont, Aristote qui classe et Pline qui énumère
donner accès: diffuser ( de l' imprimerie aux nouvelles technologies de l' information et de la communication)
Aujourd'hui l'accès en ligne à tous les sites du savoir redistribue les cheminements de recherche et d'apprentissage et oblige à penser de nouvelles procédures de sélection et de hiérarchisation capables d'organiser la lecture de cet immense texte continûment en train de se produire. Le travail en ligne, les autoroutes de l'information, la bibliothèque virtuelle améliore cette disponibilité."
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LITTÉRATURE /HISPANOFRANÇAISMes profondeurs baignent dans l'hispanité, tantôt niée, tantôt exaltée"
(Michel del Castillo)De père français et de mère espagnole, Michel del Castillo est né à Madrid en 1933.
Son premier roman Tanguy, publié en 1957, est la première tentative de reconquête d'une identité perdue dans les désastres d 'une enfance et d'une adolescence marquées par une succession d'errances, d'abandons et de trahisons.
Depuis lors, Michel del Castillo a construit une œuvre considérable, suivie par un public fidèle et couronnée par de très nombreux prix littéraires.
(in LETTRES D' AUTOMNE, Montauban novembre/décembre 2000 http://confluences.ctw.cc/pamichel.htm)* * *
"Depuis l'âge de cinq ans et demi, le bonheur ne m'a pas quitté. Je précise le demi parce que je peux très exactement situer l'instant où il est apparu dans ma vie : le matin du 7 janvier 1939. Comment je puis le dater avec tant de précision ? Le 6, on fête en Espagne les Rois mages, qui font leur entrée dans chaque ville, chargés de cadeaux pour les enfants. Je me revois assis sur le tapis du salon, cinq ou six petits livres autour de moi. Leur aspect était assez misérable, leur papier fort grossier, d'une sale couleur marron. J'imagine que l'impression ne valait guère mieux. Je les touchais, les respirais avec un mélange de déception et d'éblouissement. Mélancolie que de tels bijoux fussent taillés et montés avec tant de rusticité, enchantement devant ces « Contes » des frères Grimm, d'une délicieuse cruauté, peuplés de monstres, d'ogres voraces, de marâtres cruelles.
Comment j'avais appris à lire, je ne saurais le dire. Je lisais, voilà le fait. J'éprouvais un bonheur que les voluptés de l'amour n'ont pas réussi, plus tard, à me restituer. J'accédais enfin à la vraie vie, splendide et redoutable. Ma jouissance ne provenait pas seulement des histoires éclatantes où les plus chétifs surmontaient de terribles épreuves, survivaient à l'abandon, à la solitude, aux complots les plus noirs et finissaient dans une apothéose solaire ; ce qui causait ma jouissance, c'était aussi cet objet prodigieux, le livre, son parfum, son contact rugueux, sa modestie. Il m'appartenait tout entier, il se laissait triturer, emporter. Je le cachais sous mes draps, le serrais contre ma poitrine, l'ouvrais au hasard, le lâchais et le reprenais, bouleversé de le retrouver chaque fois inchangé. Alors que les adultes étaient imprévisibles, affirmaient une chose et son contraire, que je les savais capables de mentir et de trahir, lui, si humble pourtant, ne variait pas, déroulant les mêmes mots, toujours dans le même ordre. Il devint dès lors mon refuge, ma stabilité et ma permanence.
Ceux qui me connaissent un peu se diront que j'exagère dans la provocation. Mes livres ne sont pas tout à fait désopilants, et ma qualité première, si j'en ai, n'est pas la veine comique. Pourtant, je ne mens pas. Si le bonheur se définit par la permanence d'un sentiment de bien-être et de plénitude, j'ai été aussi le plus heureux des hommes.
Naturellement, je vivais, depuis l'âge de trois ans, une enfance morose, accompagnée du roulement des canons et du fracas des explosions. Le siège de ma ville natale, Madrid, se prolongeait et ses habitants avaient déjà dévoré tout ce qui pouvait être mangé, les chiens, les chats, même le malheureux Pipo, mon ami l'hippopotame du zoo, que j'avais pleuré avec un désespoir absurde. Il y avait si longtemps que nous n'avions plus rien à manger que j'avais cessé de souffrir de la faim pour ne plus ressentir que le froid : le charbon manquait, le chauffage ne fonctionnait plus, et l'appartement, démesuré, haut de plafond, était devenu une glacière.
Dans l'exil, ce furent d'autres décors, toujours précaires. Les adultes avaient recommencé de s'entre-tuer, sur une plus vaste échelle cette fois. Au fond, ce qu'ils appelaient la guerre était pour moi l'état naturel qui durerait jusqu'à ma vingtième année.
Malgré cela, je le répète, j'étais heureux. Chaque nuit, je me couchais en serrant mon livre contre ma poitrine et je sentais aussitôt le bonheur couler en moi. Pas n'importe quel livre ; le mien ne brassait pas de vastes théories, ne spéculait pas sur le sort de l'univers. Il se contentait de raconter des histoires, guère joyeuses, quand j'y repense. Il me montrait des parents cupides, méchants, qui haïssaient leurs enfants, surtout les plus vulnérables. Il m'enseignait la ruse, la ténacité et le courage. Il m'offrait des amis, me promettait des princesses compatissantes. Il me prenait par la main, m'accompagnait dans la forêt, me parlait dans l'obscurité. Sans en avoir l'air, il m'enseignait que les seules victoires qu'un homme remporte sont celles qu'il arrache à son malheur.
J'ai soixante-cinq ans passés, chaque nuit je me couche avec mon livre. Hier, il chuchotait à mon oreille : « Il condense un caractère dans une anecdote, donne à des faits parfois insignifiants le style et le découpage d'un récit ; l'écouter pendant de longues soirées d'ennui, c'est la seule chose que puisse faire un homme sage »( Michel del Castillo « OEuvres complètes », tome I .Fayard, 1999.
In Nouvel Observateur - Hors-série le bonheur -1998 www.nouvelobs.com/hs_Bonheur/art50.html)
* * *
"Il y a des photos de famille au salon. L'histoire qu'elles racontent pourrait être belle. Candida, la mère, a de l'allure et Miguel, bonnes joues et boucles brunes dans les bras de sa tante Rita, passerait presque pour un enfant gâté des années 30. Tout ce petit monde est posé, dans de jolis cadres, sur des meubles anciens. Michel Del Castillo capture l'élégance et l'enfance comme on épingle des papillons rares. Il fait avec ce qu'il a.
C'est un autre enfant que l'on cherche lorsqu'on s'invite chez lui, dans une belle maison de pierre qui attend le soleil et les amis, à quelques kilomètres de Nîmes. Un petit Miguel qui a perdu ses joues, son fuyard de père, sa mère qui l'a laissé choir, un jour de 1942; un petit Miguel qui fut déporté en Allemagne nazie à l'âge de 9 ans et que personne n'attendait à son retour; un petit Miguel qui, sous bien d'autres prénoms, s'est accroché, livre après livre, à la recherche d'une explication. Un petit Miguel qui, depuis 1957, signe Michel Del Castillo. Il n'est pas là. Peut-être a-t-il fini par trouver le sommeil, lové quelque part chez l'écrivain, qu'il doit encore réveiller quand il fait des cauchemars... Michel Del Castillo père français, mère espagnole, comme dit sa notice biographique a maintenant 65 ans. Il sait que l'escalier, là, près de la porte, pourrait un jour le faire souffrir. Il a posé d'épais verres sur ses yeux fatigués d'en avoir trop vu. D'une voix douce et égale, il raconte des horreurs. Sa vie.
Elle a refait ses offres de service à la littérature voilà trois mois. Avec, cette fois, la figure du père qui pose là-haut, pas très en vue dans un cadre du bureau de l'écrivain, loin, très loin des papillons rares. Il lui ressemble mais on ne le lui dit pas. Il lui a écrit il y a trois ans, parce qu'il allait mourir. Il avait besoin d'argent, Michel Del Castillo d'explications. L'écrivain emprunte alors un chemin qu'il n'avait plus fait depuis quarante ans, vers les beaux quartiers parisiens que son géniteur ne quitte pas. «Je suis allé jusqu'au bout de l'écúurement et de la vomissure. Je l'ai regardé tout le temps en adulte. J'avais l'impression d'être son père. Je voulais aller jusqu'au bout pour comprendre.» Il n'y a rien à comprendre, il n'y a qu'à encaisser. Les aveux sont signés, sans la trace d'un regret, dans un dossier préparé à son intention par le vieillard: le 5 juillet 1940, son père entre dans un commissariat pour y dénoncer sa femme, réfugiée politique espagnole (étrangère indésirable depuis un décret de 1938), et donc son fils. «J'ai demandé son éviction car elle risquait de compromettre ma situation chez Michelin à Clermont-Ferrand», écrit le délateur, noir sur blanc. Il avait laissé femme et enfant à Madrid dès les premiers coups de canon de la guerre d'Espagne, il les fait interner au camp de Rieucros aux premières années de la Guerre mondiale. Et lorsque, la paix revenue, son fils, rescapé des camps qui erre et crève la faim en Espagne, le supplie, via le consulat, de l'aider, il ne répond pas.
Ils se reverront bien plus tard, en 1953: Miguel a 20 ans, il essaie d'adopter son père, ça finit par une bordée d'insultes autour d'une table bourgeoise.
Michel Del Castillo a gardé le dossier paternel, il va le chercher, sourit, se moque de la petitesse de l'écriture et encore plus de ce tableau en deux colonnes que son père a confectionné, avec, à gauche, les quelques mois où il a vu son fils et, à droite, la cinquantaine d'années pendant lesquelles il ne l'a pas vu. Tant d'additions pour une simple soustraction, celle de sa responsabilité. «Il avait une âme de fonctionnaire médiocre. Sous l'Occupation, il aurait mis le tampon sans état d'âme. Pour lui, l'élégance, c'était de savoir se servir de son couvert à poisson. Il ne lui est jamais venu à l'idée que ça puait dans sa tête.»
Ses doigts, qui fourragent dans le dossier, s'arrêtent un court instant sur une lettre jaunie, écrite en espagnol depuis une grande brasserie, elle commence par un «Miguel! Miguel!». C'est un papier d'une tout autre odeur, une écriture d'une tout autre ampleur, celle de la mère ó «le personnage central de mon roman intérieur». C'est elle la meurtrière qui, en 1942, le laissa côté français, le «monnaya» pour passer la frontière, lui promettant qu'il la rejoindrait. Il sera raflé, baissera son pantalon pour montrer qu'il n'est pas juif, voyagera jusqu'en Allemagne dans le wagon des enfants et atterrira en camp de travail avec des politiques, quand d'autres partiront vers ceux de la mort. Il finira par la retrouver, en 1955, la forcera à soutenir son regard. Elle est morte aujourd'hui. «Je l'aime toujours, je crois bien», écrit-il. Elle s'en tire bien. L'enfant crevait d'amour pour elle; quant à l'écrivain, il la trouve si romanesque, elle qui tourna le dos à son milieu aristocratique pour être journaliste, militante, mangeuse d'hommes... Elle qui abandonna tous ses autres enfants, que Michel Del Castillo a longtemps recherchés. Il se promet d'écrire sa vie à elle, «de voir la femme avant la mère». L'écrivain devra alors s'assurer que l'enfant en lui dort à poings fermés. Il aura accompagné père et mère dans leur dernier moment, écouté leur caprice de mourant. A-t-il ainsi couru après l'espoir d'avoir été aimé, peut-être mal, peut-être pas longtemps, mais aimé? Réponse: «C'était deux monstres, lui médiocre, elle avec de l'envergure. Ils n'aimaient pas.»
Et il a tenu, maîtrisant la douleur, s'agrippant à la bouée que sa mère lui avait lancée avant de le noyer. «Je lui dois un cadeau faramineux, je m'endormais avec le grattement de la plume sur le papier.» C'était à Madrid, en pleine offensive franquiste, elle écrivait les articles qu'elle allait déclamer à la radio. Lorsqu'elle s'éclipsait, elle expliquait à son petit garçon terrorisé par le grondement du canon: «S'il s'arrête, c'est que l'on aura perdu, tu devras alors courir à l'ambassade de France et tu diras que ton père est français.» Le petit Miguel a fini par avoir peur du bruit comme du silence. «La lecture était mon seul lieu de survie.» Et ó parce qu'il faut tout de même un peu de beau dans cette histoire ó il lisait ó à 5 ans ó une version expurgée des contes des Mille et Une Nuits. Schéhérazade et lui luttaient ensemble contre la mort.
L'écrivain populaire qu'il est devenu lutte encore. «Contrairement à ce que tant de gens imaginent, l'écriture ne console de rien. Plus je fore dans les mots, plus mon malheur se creuse. Chaque livre aggrave mon état. On finit par mourir, non de ce qu'on a vécu, mais de ce qu'on écrit.» Son dernier livre, le plus désespéré probablement, l'a rendu malade. Il soigne maintenant un diabète déclaré il y a deux ans. Et il n'est toujours pas guéri de sa «honte». Elle contamine jusqu'à sa plume: «Je suis l'enfant d'un monstre, je porte cette honte en moi, cachée sous la peau», écrit-il. Mais c'est sa générosité qui transpire.
Est-ce la marque de l'abandon qui le rend si sensible à l'intérêt qu'on lui porte? Chez lui comme dans ses livres, Michel Del Castillo rend beaux ceux qui l'approchent. Il veut connaître leur histoire et pas simplement raconter la sienne. Il ouvre ainsi sa porte, parce qu'il a choisi de respirer et d'aimer encore. Alors, au moment de se quitter, il s'excuserait presque: «Vous savez, on a parlé de plein de choses tristes. Mais je sais être drôle. Je suis plutôt du genre sur lequel on s'appuie.» Forcément."
(Judith Perrignon, "Mon père, ce zéro". In Libération. Le 27 mai 1998 http://www.liberation.fr/quotidien/portrait/castillo.html)
Oeuvres de Michel del Castillo:
TANGUY, Éditions René Julliard, 1957
LA GUITARE, Éditions René Julliard, 1957
LE COLLEUR D'AFFICHES, Éditions du Seuil, 1958
LE MANÈGE ESPAGNOL, Éditions du Seuil, 1960
TARA, Éditions du Seuil, 1962
GÉRARDO LAÏN, Éditions du Seuil, 1967
LE VENT DE LA NUIT, Éditions du Seuil, 1973. Prix des Libraires et Prix des Deux-Magots
LE SILENCE DES PIERRES, Éditions du Seuil, 1975. Prix Chateaubriand
LE SORTILÈGE ESPAGNOL, Éditions René Julliard, 1977
LES CYPRÈS MEURENT EN ITALIE, Éditions du Seuil, 1979
LA NUIT DU DÉCRET, Éditions du Seuil, 1981, Prix Renaudot
LA GLOIRE DE DINA, Éditions du Seuil, 1984
LA HALTE ET LE CHEMIN, Éditions Bayard, 1985
SÉVILLE, Éditions Autrement, 1986
LE DÉMON DE L'OUBLI, Éditions du Seuil, 1987
MORT D'UN POÈTE, Mercure de France, 1989. Prix de la R.T.L.B.
ANDALOUSIE, Éditions du Seuil, 1991
UNE FEMME EN SOI, Éditions du Seuil, 1991. Prix du Levant
LE CRIME DES PÈRES, Éditions du Seuil, 1993. Grand Prix RTL-Lire
CARLOS PRADAL, Éditions Loubatières, 1993
RUE DES ARCHIVES, Éditions Gallimard, 1994. Prix Maurice Genevoix
TANGUY, nouvelle édition revue et corrigée, Éditions Gallimard, 1995
MON FRÈRE L'IDIOT, Éditions Fayard, 1995
LE SORTILÈGE ESPAGNOL, nouvelle édition, Éditions Fayard, 1996
LA TUNIQUE D'INFAMIE, Éditions Fayard, 1997
DE PÈRE FRANÇAIS, Éditions Fayard, 1998
COLETTE, UNE CERTAINE FRANCE, Éditions Stock, 1999. Prix Fémina - Essai
L'ADIEU AU SIÈCLE, Éditions du Seuil, 2000.
DROIT D'AUTEUR, à paraître Édition Stock 2000Traduciones al español:
El tiovivo español (1991) Editor: Mira Editores, S.A.
Tanguy : historia de un niño de hoy (1999) Editor: Ikusager Ediciones, S.A.
La noche del decreto Editorial GrijalboInexpugnable mémoire d'Espagne
Michel del Castillo ne cesse de creuser, en lui et autour de lui. Pour mettre au jour le morceau de contradictions dont il a, plus que pas mal d'autres, la conscience d'être issu. La Tunique d'infamie (Fayard, 348 pages, 130 francs) le conduit plus loin encore dans l'identification de son 'hispanitude': vers les temps de l'Inquisition, dont il nous offre le roman à la fois superbe et surprenant.
Chaque roman de Michel del Castillo se présente comme le retour attendu d'une entreprise inlassablement répétée: la fouille minutieuse des sédiments d'une mémoire et d'une histoire partiellement tourmentées. Par un patient mouvement d'approche des régions enfouies, où les expériences personnelles entrent en connexion avec les rémanences du passé et de l'Histoire proche ou lointaine. Ce que le romancier cherche avec tant d'obstination à mettre ainsi au jour, c'est 'un moi perdu, vers quoi son travail d'écriture n'a en fait jamais cessé d'être tendu. Une succession de va-et-vient entre l'Espagne natale et la France, repérables de livre en livre, comme autant d'efforts déployés pour établir une topographie des régions reculées de soi. Et connaître enfin dans son entier le terreau, auquel il se découvre de plus en plus attaché par l'ensemble de ses fibres.
* * *" Dans 'la Tunique d'infamie', cette exploration s'effectue à partir de deux voix, qui s'élèvent en alternance: celle d'un narrateur, en qui Michel del Castillo se donne clairement à reconnaître, et celle d'un personnage beaucoup plus ancien, don Manrique Gaspar del Rio, qui fut au début du XVIIe siècle l'une des figures importantes et redoutées de l'Inquisition. Le romancier avoue en effet avoir vécu, depuis ces dix dernières années, dans le compagnonnage obsessionnel de celui-ci. Comme si sa propre trajectoire l'avait conduit à assumer sa part d'un héritage qui n'en finit décidément pas de laisser en lui une empreinte contradictoire: 'Mes profondeurs baignent dans l'hispanité, tantôt niée, tantôt exaltée.' Car quelque chose ne cessait de l'interroger, dans la destinée de ce grand commis de l'Inquisition. Parvenu à l'apogée de son pouvoir et de sa gloire, celui-ci n'avait-il pas brusquement fait le choix d'exil et d'anonymat dans une petite cité de la Flandre, réduisant son activité à la conversation domestique et quotidienne avec les dames du béguinage voisin?.. A partir d'éléments biographiques attestés, Michel del Castillo va donc avancer ses hypothèses de romancier. Il restituera peu à peu le cheminement du garçon né en 1584 et qui, de ses premières années de vie, ne se rappellerait que le réduit obscur de Grenade dans lequel, avec d'autres compagnons, il s'était trouvé entassé et forcé au silence, tandis qu'à l'extérieur rôdait un péril mortel. A six ans, il pouvait enfin quitter la ville, dissimulé sous la cape d'un oncle prélat. C'était aussi le début de l'irrésistible carrière, qui le conduirait jusque dans les allées du pouvoir, via l'université de Salamanque... Cela pourrait engendrer un frissonnant roman historique, sur fond d'autodafés, dans l'Espagne de la toute-puissante Inquisition. Or, c'est bien autre chose qui advient: une manière d'introspection scrupuleuse du narrateur, qui se sait dépositaire involontaire de l'encombrant legs ('il avait vécu en moi depuis la minute de ma naissance'), et ne voit que l'écriture pour assumer celui-ci en pleine lucidité. Serait-il tenté par les séductions d'un récit 'en costumes' que la parole de don Manrique l'en garderait, qui fonctionne comme un véritable garde-fou à ses imaginations et ses hypothèses. Le récit qui naît de ce partage d'écriture, comme déchiré entre les impulsions contraires d'une même main, apparaît tout simplement superbe de pénétration historique et de vérité humaine. Parce qu'il se situe à ce point précis, atteint dans les occasions exceptionnelles, où le roman joue à la fois pleinement comme libre fiction et lecture rigoureuse du réel. On y voit à l'oeuvre la bureaucratie idéologique d'une Espagne où la loi du sang, à l'encontre des Maures et des Juifs marranes, a été brutalement substituée à la loi du sol, provoquant massacres et bûchers. On y rencontre une Inquisition devenue une immense mécanique juridique, qui s'attache à respecter les formes sans jamais plus s'interroger sur leur objet. En une manière de prélude à des pratiques plus récentes. Et l'on y perçoit surtout combien cela laisse sentir encore sa présence pesante, chez les plus sensibles et les plus exigeants des contemporains. Parmi ceux-ci l'écrivain, dont le personnage de don Manrique se plaît d'ailleurs à souligner la situation d'étrange similitude avec soi-même: 'Je n'existais que dans et par ma dévotion, de la manière dont tu n'existes que dans et par les mots.' Chez Michel del Castillo, la réflexion emprunte assez régulièrement ce genre de voie inattendue, qui dévoile la possible ambiguïté de l'écriture, ainsi que sa charge de responsabilité. La fin du livre, loin d'être apaisée, révèle une incroyable vérité, liée aux années de réclusion de la petite enfance, et oblige à réfléchir sur l'imposture criminelle de la notion de pureté, qu'elle soit nationale, religieuse ou ethnique. Dans sa petite maison de la Flandre, don Manrique continue de faire les gestes de la foi, pour avoir sa paix. Mais son système de représentation, depuis une rencontre avec une certaine parente rescapée de Grenade, s'est écroulé: il n'est à condamner le déviant et l'hérétique. Et sa honte s'est propagée, à travers les siècles, à la conscience collective espagnole. Ce que Michel del Castillo exprime à sa façon, 'je n'appartiens qu'à la langue, à sa musique en moi', en affectant de choisir une part meilleure, dans l'héritage hétéroclite de son pays natal. Tout en sachant bien que cela ne se peut. Et en chargeant l'écriture de la périlleuse confrontation qui s'ensuit."
J.C.Lebrun, "La main contrariée de Michel del Castillo" In L' Humanité - Vendredi 23 Mai 1997
http://www.humanite.presse.fr/journal/1997/1997-05/1997-05-23/1997-05-23-037.html
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