Consuelo Suncin et Antoine de Saint-Exupéry se rencontrent à Buenos Aires en
1930. Quelques mois plus tard, en avril 1931, ils se marient en France, au
château familial des Saint-Exupéry. Malgré une relation tumultueuse, le couple
demeure uni jusqu'à la mort tragique du pilote-écrivain, le 31 juillet 1944.
Vingt-cinq ans plus tard, en 1967, Renée Larochelle rencontre Consuelo de
Saint-Exupéry. La veuve du célèbre écrivain parle de la personnalité de son «
Tonio » et de leur relation. Elle raconte aussi l'origine du roman Le Petit
Prince, dans lequel Saint-Exupéry aurait prêté au personnage de la rose le
caractère de son épouse.
A Casablanca, à New-York, dans son château de Saint-Maurice de Rémens, Antoine de Saint-Exupéry ne cessait pas de dessiner à l'aquarelle, au pastel, au crayon ou à la plume. Des dessins qui complètent son oeuvre littéraire et qui ont accompagné merveilleusement l'histoire du Petit Prince.
Ce carnet nomade reviendra sur la genèse du Petit Prince, sur ses coulisses, sur tout ce que l'on sait aujourd'hui et qui n'apparaît pas forcément dans le conte. Histoire d'un conte qui a voyagé sans cesse dans le monde entier, histoire d'un destin bien singulier, celui de Saint-Exupéry, pilote de ligne, poète, dessinateur, et grand passionné d'enfance. La fleur-étoile, retrouvée en marge d'un manuscrit, dit Delphine Lacroix qui est archiviste à la succession Saint-Exupéry, traverse sa vie et s'enracine dans son oeuvre. Le symbole s'efforce de concilier le ciel et la terre : son dessein, d'un seul mouvement, d'une même oscillation, semble réunir la vie et la mort. Car l'étoile fut no seulement un guide pour le pilote, un point de repère scintillant dans les espaces infinis, mais elle fut aussi une lumière pour l'écrivain qui chercha, sans véritablement la trouver, "la vérité dans les étoiles".
« S'il vous plaît, dessine-moi un mouton! » Le petit prince d'Antoine
de Saint-Exupéry est offert en version radiophonique par l'équipe de Par 4
chemins avec l'appui de comédiens et de musiciens.
À propos du
Petit prince, Jacques Languirand dit : « Ce mythe moderne nous invite à
retrouver l'enfant en soi et à contempler le comportement absurde des grandes
personnes. » Le petit prince, c'est le message d'un grand poète qui
soulage de toute solitude et par lequel nous sommes amenés à la compréhension
des grands mystères de ce monde.
Que représente Le Petit Prince pour vous? Christophe Barbier (L'Express) http://www.lexpress.fr/culture/livre/que-represente-le-petit-prince-pour-vous_1030440.html Nous avons tous nos propres souvenirs du Petit Prince. L'Express est allé demander à différentes personnalités, artistes ou scientifiques, quel était leur rapport au personnage. Et pour vous, qui est-il?
A partir du 5 octobre, France 3 diffuse chaque semaine un épisode du Petit Prince en dessin animé, recréé par Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte. Depuis l'apparition sur les écrans de ce nouvel avatar du plus célèbre des blondinets, L'Express
accompagne cette aventure télévisée : ainsi, dès juillet 2010, le
processus de résurrection du Petit Prince fut exposé dans nos colonnes.
Le héros vole de planète en planète, pour résoudre des énigmes et,
chaque fois, servir l'idéal humaniste.
Qui n'a pas sa propre histoire avec Le Petit Prince ? Quelle enfance n'a pas croisé l'enfant à la rose et au mouton ? L'Express
est allé demandé à des personnalités d'horizons divers - une
spationaute, un écrivain, deux dessinateurs, un styliste - quelle fut
leur rencontre avec Le Petit Prince, et quelles valeurs ils ont
découvertes dans ce conte éternel.
" Ma rencontre avec le Petit Prince s'est faite... par la parodie !
Je l'ai fait apparaître dans cinq albums différents au moins. Je lui ai
fait subir les pires outrages ! Ainsi, dans Mozart qu'on assassine,
un ouvrage collectif, j'ai placé Titeuf, Harry Potter et le Petit
Prince dans le même établissement scolaire, et le Petit Prince se
faisait sadiser par les deux autres, qui lui avaient dessiné un mouton
sur les fesses. Une autre fois, comme Joann Sfar a redessiné le Petit
Prince, j'ai imaginé que Gallimard obligeait Saint- Exupéry à relooker
son héros, qui se retrouvait à Los Angeles, dans la terrible clinique du
Dr Sfar, à recevoir des injections de Botox et à subir des liftings
monstrueux. J'ai toujours été étonné qu'autant d'adultes soient fascinés
par le Petit Prince.On ne voit cela avec aucun autre personnage, sauf
Hello Kitty : dans les deux cas, il y a une vraie esthétique du
personnage, typé, avec des traits simples. Ainsi, on dit que "Hello
Kitty n'a pas de bouche parce qu'elle parle avec son coeur", ce qui fait
penser à "L'essentiel est invisible pour les yeux". Le Petit Prince
parle avec son âme, et son visage est souvent réduit au minimum. Pour
ceux qu'il fascine, le Petit Prince est comme un doudou, il incarne la
nostalgie de l'enfance. Une de mes tantes voue un véritable culte à de
Gaulle, au Père Noël et... au Petit Prince ! "
"J'ai lu Le Petit Prince
très tôt. Derrière l'histoire, je sentais que la musique des mots
voulait me dire autre chose, que j'ai découvert beaucoup plus tard. A
l'époque, j'écoutais aussi le disque avec la voix de Gérard Philipe.
Pour moi, la phrase essentielle du livre est : "J'y gagne à cause de la
couleur du blé." C'est ce que dit le renard au Petit Prince quand
celui-ci va le quitter, signifiant ainsi que toute amitié, tout amour,
toute affection peuvent se survivre dans l'absence en transformant le
regard que l'on porte sur le monde. Seul, peut-être, le poète René-Guy Cadou
a su dire aussi bien cette idée en écrivant à la femme qu'il aimait :
"Et lorsqu'il me suffit de savoir ton passé/Les herbes les gibiers les
fleuves me répondent."
Pour moi, ce livre n'exprime pas des valeurs, mais un mystère
poétique, sensible dès les premiers mots : "J'ai vécu seul..." Certains
le détestent, car il affirme la supériorité de l'esprit d'enfance sur
l'univers mental des adultes. Cette attitude trouve au contraire chez
moi un écho tout particulier. C'est un livre étonnant, qui offre une
lecture différente suivant l'âge, les préoccupations, le rapport au
monde de celui qui s'y plonge."
"Le renard, c'est la science"
Claudie Haigneré, présidente d'Universcience
Universcience est un établissement public regroupant la Cité des sciences et de l'industrie et le palais de la découverte.
"Le Petit Prince a traversé ma vie, à différents âges et dans différentes langues.
A travers mes missions spatiales, j'ai souvent éprouvé la même
expérience du coucher de soleil que le Petit Prince, en étant encore
plus chanceuse : en opérant une orbite autour de la Terre en
quatre-vingt-dix minutes, je pouvais contempler 16 fois par jour le
lever et le coucher du Soleil sans avoir à déplacer ma chaise ! Lors de
ma seconde mission spatiale, en 2001, j'avais laissé une lettre à ma
fille, alors âgée de 3 ans, avec le passage où le Petit Prince dit à son
ami pilote qu'il y aura une étoile qui rira pour lui dans le ciel.
Jean-Charles de Castelbajac, créateur de mode
"La première fois que j'ai lu Le Petit Prince, je revenais
de pension pour les vacances et mon édition était dédicacée par
Saint-Exupéry lui-même, à mon père. Ce conte me rappelle ma propre
histoire. Je fus en pension dès l'âge de 5 ans et, comme le Petit
Prince, j'avais le sentiment de venir d'une autre planète. A mes débuts
dans la mode, j'avais 17 ans et on me qualifiait de Petit Prince. Toute
ma vie, j'ai été confronté à son image : après mon livre, Eneco
(éd. Scali) la critique parlait de "Petit Prince punk". J'ai eu ensuite
un désir de scénographie, et je me suis occupé de la représentation du Petit Prince au Casino de Paris.
J'ai vraiment de la tendresse pour ce personnage. Son aventure
s'apparente à une bible de mélancolie, à un road-movie de la solitude.
Il expérimente l'amour et l'amitié, et pourtant cela se solde par un
échec. Le Petit Prince est aussi l'une des plus grandes marques
de ces dernières générations. En quelque sorte, l'histoire du Petit
Prince, c'est comme la pierre angulaire de toute vie digne : sacrifice,
détermination, courage, espérance, curiosité éternelle
Joann Sfar, dessinateur
En 2008, il a publié une bande dessinée du Petit Prince.
"Le Petit Prince, je l'ai écouté avant de le lire. J'avais
5 ou 6 ans et mon grand-père m'a fait entendre ce texte dit par Gérard
Philipe. Je crois que, pour lui, c'était un petit livre de sagesse qui
expliquait des choses assez essentielles, comme la façon d'accepter la
mort d'un être cher sans perdre totalement foi dans le monde. Cela
parlait aussi d'amitié, et mon grand-père aimait bien ce genre
d'éthique, un truc viril et aimant, dans lequel on peut mettre
indifféremment Saint-Ex, Romain Gary, Rudyard Kipling, Joseph Kessel ou
Roald Dahl. Mon grand-père était un ancien militaire profondément
pacifiste, donc ce livre lui correspondait très bien.
VIDEOS - Le Petit Prince - part 1/13
http://www.youtube.com/watch?v=5C4Xq7134BQ
Musical based on the novel "The little prince" by Antoine de
Saint-Exupéry. Cast; Daniel Lavoie (Pilot), Jeff (Little Prince),
Cathialine Andria (The Rose), Stephane Neville (The king), Laurent Ban
(The vain man),Sebastien Izambard (The businessman)
Le narrateur, dans la nouvelle "Origami", explique que, malgré plusieurs tentatives, il ne parvient pas à lire Le Petit Prince. Extrait.
"Quand j'étais petit, j'ai essayé de lire une histoire qui commençait comme ça : "Lorsque j'avais 6 ans, j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la forêt vierge qui s'appelait Histoires vécues." L'histoire s'appelait Le Petit Prince et j'ai été incapable d'aller plus loin que cette phrase. A 10 ans, lors d'une deuxième tentative, je suis resté bloqué juste au moment où le narrateur parle du processus de digestion des boas. Je ne me fie guère à ma mémoire mais je me rappelle qu'au début des années 1970 il y avait une épidémie de petit-princite. Le livre d'Antoine de Saint-Exupéry était considéré comme le plus adéquat pour éveiller l'imagination des enfants. Si Alice au pays des merveilles etPeter Pan étaient les mythes imposés aux enfants anglo-saxons, ici, Le Petit Prince est devenu la référence des parents modernes."
Un chef d'oeuvre de littérature, qui nous emmène dans un univers magique. Que l'on peut lire et relire même étant adulte, et à chaque relecture on est encore emporté par des rêves. Surtout à faire découvrir aux enfants !
mezmoh - 20/09
Je me souviens que notre maîtresse en CE2 nous avait fait écouter l'histoire du "petit Prince" racontée par G Philippe à la voix si envoûtante ...Au bout de quelques minutes, la classe s'était tue comme Hypnotisée par cette voix si monocorde et douce...Personnellement , je me suis sentie comme transportée hors du temps bercée tendrement par une musique parlée aux accords émouvants des rires en cascades du pt prince...j'ai particulièrement apprécié la scène du renard..on pourrait apparenter ce conte au réel fantastique de G G márquez ou d'un film comme " Big Fish"...le réalisme au service de la fantaisie: chacun peut l'imaginer selon ses envies, ses humeurs.Je suis tombée amoureuse du Pt Prince qui a su m'apprivoiser et me faire aimer la poésie, la littérature et bien sur j'ai demandé le disque vynil en cadeau pour mes dix ou onze ans! Bien Plus tard, j'ai racheté la cassette..mais sans cette voix mélodieuse de G Philippe, le pt Prince n'avait plus les cheveux couleur d'or...
Le Petit Prince,un voyage initiatique vers la connaissance de notre environnement et l'apprentissage de la sagesse. Mais,avant tout et surtout,un voyage vers l'univers d'Antoine de Saint-Exupéry.
Marie - 20/09
@fanomezm : Pour moi c'est le renard qui me chavire depuis très longtemps, je me mettais dans sa peau, je souffrais avec lui. Le renard, la rose, le silence, le sable. C'était ailleurs....
Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une
magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait
"Histoires Vécues". Ca représentait un serpent boa qui avalait un fauve.
Voilà la copie du dessin.
On disait dans le livre: "Les serpents boas avalent
leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus
bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion".
J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la
jungle et, à mon tour, j'ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer
mon premier dessin. Mon dessin numéro 1. Il était comme ça:
J'ai montré mon chef d'oeuvre aux grandes personnes et je leur ai demandé si mon dessin leur faisait peur.
Elles m'ont répondu: "Pourquoi un chapeau ferait-il peur?"
Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il
représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J'ai alors dessiné
l'intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent
comprendre. Elles ont toujours besoin d'explications. Mon dessin numéro 2
était comme ça:
Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de
côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser
plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire. C'est
ainsi que j'ai abandonné, à l'âge de six ans, une magnifique carrière
de peinture. J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro 1
et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais
rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours
leur donner des explications.
J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai appris à
piloter des avions. J'ai volé un peu partout dans le monde. Et la
géographie, c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du
premier coup d'oeil, la Chine de l'Arizona. C'est utile, si l'on est
égaré pendant la nuit.
J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de
contacts avec des tas de gens sérieux. J'ai beaucoup vécu chez les
grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n'a pas trop amélioré
mon opinion.
Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu
lucide, je faisait l'expérience sur elle de mon dessin no.1 que j'ai
toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment
compréhensive. Mais toujours elle me répondait: "C'est un chapeau."
Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni
d'étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf,
de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente
de connaître un homme aussi raisonnable.
Le Petit Prince représente un guide de vie. L’œuvre propose des
valeurs intemporelles, qui nous accompagnent pour toujours. Et pour
symboliser cet engagement, le Petit Prince vient décorer les corps…
Voici un aperçu des images que nous avons reçues. Vous êtes de plus
en plus nombreux à nous envoyer vos photos de tatouages,et le Petit
Prince vous remercie !
Au Québec, la célébration des 70 ans du Petit Prince bat son plein !
Les librairies se mettent au diapason et organisent des vitrines dédiées au petit blond.
Et si les libraires rivalisent d’imagination, c’est qu’un concours est organisé pour récompenser les plus jolies !
Une belle façon de découvrir tous les trésors que le Petit Prince peut offrir.
Pour plus d’informations sur les 70 ans du Petit Prince au Québec, cliquez ici !
En ce vendredi de la Toussaint, quoi de mieux pour se réchauffer et se reposer qu’un bon Fan Art Friday ?
Voici une
sélection des œuvres que vous nous avez envoyées ! Continuez à
participer au Fan Art Friday en postant vos travaux sur la page facebook
« Le Petit Prince officiel ».
Le vendredi 1er novembre, le Petit Prince revient pour une diffusion événementielle.
Dans cette aventure, il atterrit sur
une planète étrange, qui n’est autre que le corps d’un Géant ! Chaque
organe est dirigé par les Bodiz, les habitants de la planète. Mais
depuis que le responsable du cerveau, Talamus, ne répond plus aux
messages et se met à donner des ordres plus farfelus les uns que les
autres, rien ne va plus !
À l’occasion des 80 ans d’Air France, l’association Les Culturés d’Air France en collaboration avec la Succession Antoine de Saint-Exupéry-d’Agay, le service de communication historique d’Air France et la mairie de Saint Raphaël organisent
une rétrospective des premiers temps forts de l’aviation. Cette
manifestation abordera l’histoire de la compagnie Air France ainsi que
les périples des pionniers de l’Aéropostale, thèmes intimement liés à la
mémoire de l’aéronautique française.
Du 22 octobre au 9 novembre, au centre culturel de Saint-Raphaël.
22 octobre : 18h30 : inauguration en présence des élus locaux et de la famille d’Antoine de Saint-Exupéry 25 octobre : 15h30 : conférence de Bernard Bacquie “l’Aéropostale”, 18h30 : conférence de Frédéric D’Agay “Saint-Exupéry de Saint-Raphaël au Petit Prince » 6 novembre : résultats du concours de dessin et exposition
sition Du vent, du sable et des étoiles,
qui permet de faire découvrir la vie et les pensées d’Antoine de
Saint-Exupéry, sera présentée à la manifestation Nomades en Seine ce 28
septembre.
La culture nomade est mise en valeur chaque année à l’occasion du Moussem de Tan Tan
qui est classé chef d'œuvre du Patrimoine Oral et Immatériel de l'Humanité par l’UNESCO.
Attaché à cette culture, l'association « Nomades en Seine » s’est engagée dans la promotion
de celle-ci à travers son événement qui aura lieu le 28 septembre 2013 aux Mureaux.
Le thème de la journée sera " Saint-Exupéry, à la rencontre des nomades."
L'occasion de valoriser les liens historiques et culturels entre la France, le Maroc
et la Mauritanie à travers les épopées de l’Aéropostale et les aventures de Saint-Exupéry.
De 15h à 16h, une conférence menée par Thierry Spas expliquera l'importance du désert
dans l’œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry et sa dimension humaniste.
À l’occasion
des 70 ans du Petit Prince, le magazine du Petit Prince a invité ses
lecteurs a réaliser un gâteau d’anniversaire ! Dessins,
collages, maquettes ou modelages, toutes les idées sont acceptées. À
gagner pour les 30 réalisations les plus appétissantes : le Grand Livre d’activités du Petit Prince, et le roman
d’Antoine de Saint-Exupéry, offerts par Gallimard Jeunesse. Les
œuvres les plus réussies seront publiées dans le prochain numéro : La
Planète des Okidiens.
Cet artiste rend hommage à l’aviateur, poète et romancier Antoine de Saint-Exupéry, à l’occasion des 70 ans de son ouvrage « Le Petit Prince », grâce à l’exposition « Légendaires ».
Du P-38 Lightning au Concorde en
passant par la Caravelle, ces images révèlent la richesse, la beauté et
la pureté des formes aérodynamiques de la période 1940 à 1970,
essentiellement dessinées par des «ingénieurs-artistes» inspirés par le
monde animal.
Le patrimoine aéronautique est également mis en valeur :
- les supports utilisés pour les
illustrations et les photographies sont des feuilles d’aluminium datant
des années 1960 à 1970, sur lesquelles ont été tracés à la main les
gabarits de construction des aéronefs tels que Caravelle, Concorde,
Corvette, et autres avions légendaires, dans les ateliers de
l’Aérospatiale à Toulouse.
- Les illustrations de «Man&Pia»
d’après les photographies historiques de John Phillips, grand reporter à
Life magazine, ami de Saint-Exupéry qui eut la chance de l’accompagner
jusqu’à son ultime vol à Bastia en juillet 1944.
Cette exposition a été organisée avec laFondation Antoine de Saint Exupéry pour la jeunesse, à qui sera reversé une partie de la vente des œuvres. Elle a reçu le soutient d’Airbus Industries,
qui a notamment fourni les feuilles d’aluminium issues des ateliers de
l’Aérospatiale, qui ont servi de supports uniques et originaux aux
œuvres exposées.
À l’occasion du salon professionnel
h+h qui se déroulait à Cologne fin mars, l’entreprise Tutto Wolfgang
Zwerger a surpris les fans du Petit Prince avec une collection de laine
qui sera disponible dans les commerces français pour l’été 2013. La
collection « Opal et Le Petit Prince » est composée de 8 modèles
différents, inspirés par les couleurs de l’univers du Petit Prince et
par les étapes de son voyage. Parfait pour retrouver la poésie de ce
chef-d’œuvre dans les objets du quotidien…
Saviez-vous que le Petit Prince a été écrit à New-York, lorsque Antoine de Saint-Exupéry s’ y reposait ? Pour les 70 ans de cette œuvre emblématique, la Morgan Library &
Museum de New-York lui rend hommage, dans une très belle exposition, du 24 janvier au 27 avril 2014. The Little Prince, a New-York story présente les aquarelles originales, le manuscrit et ses multiples corrections, mais aussi la correspondance et les photos témoignant de la vie new-yorkaise de l’auteur.
Les traces de la création
Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais commencer cette histoire comme un conte de fée… « Il était une fois, un petit prince… »
Brouillon du Petit Prince
Les documents présentés au public, parfois pour la première fois,
permettent de retracer le travail de création d’Antoine de
Saint-Exupéry.
Le manuscrit, un épais feuillet de 140 pages, comprend de multiples
versions de chaque chapitre, des mots barrés et réécrits, et même des
taches de café et des brûlures de cigarette ! C’est un témoin des
habitudes de travail de l’auteur, et de ses choix créatifs. Il avait
l’habitude d’écrire tard le soir, et appelait ses amis à deux heures du
matin pour lire des passages à voix haute. Après avoir écrit une
première version, il a acheté un dictaphone (au prix extravagant de
683$), pour modifier oralement le texte, avant de le confier à un
dactylographe, puis à l’éditeur.
Certaines phrases clés lui ont demandé plus de travail. « L’essentiel
est invisible pour les yeux » est la formulation finale, après 15
essais !
Mais le contenu en lui-même a également beaucoup varié. Ainsi, à côté
des passages familiers, les visiteurs pourront voir les brouillons
mentionnant le potager du Petit Prince (radis, tomates, pommes de terres
– mais pas de fruits ! les arbres fruitiers sont bien trop gros).
Certaines aventures sur terre ont aussi été écartées par l’auteur. Dans
les feuillets non retenus, le Petit Prince a pu rencontrer un marchand,
qui lui a donné un livre « empli de slogans qui sont faciles à
retenir », et un inventeur possédant une machine à satisfaire les
moindres désirs – même donner une cigarette allumée et la placer entre
les lèvres.
Ces brouillons donnent également à voir un aspect plus sombre des
sentiments d’Antoine de Saint-Exupéry. Un épilogue de trois pages,
jamais dévoilé avant cette exposition, laisse envisager la souffrance de
l’auteur face à la guerre qui tourmentait le monde entier. Sur une
étoile quelqu’un a perdu un ami, sur une autre quelqu’un est malade,
sur une dernière, quelqu’un est en guerre… Le Petit Prince voit tout
cela. Pour lui, la nuit est sans espoir. Et pour moi aussi, son ami, la
nuit est sans espoir.
Je n’ai jamais dit aux adultes que je n’étais pas de leur monde.
J’ai caché le fait que j’ai toujours 5 ou 6 ans dans mon cœur. Et donc
je ne leur ai jamais montré mes dessins. Mais j’aime les montrer à mes
amis. Ces dessins sont mes souvenirs.
Brouillon du Petit Prince
La collection entière de la Morgan Library,
qui comprend 43 dessins originaux des premières versions de l’ouvrage,
est entièrement accessible au public. La plupart viennent de la
collection de Mark Reinhardt, le petit fils de Silvia Hamilton. Ils
reprennent les scènes les plus connues : le coucher de soleil, le roi
sur sa planète… Mais d’autres n’ont jamais été publiés : le pilote
s’endormant sur sa carlingue dans le désert, le Petit Prince volant au
dessus d’un paysage…
L’exposition s’achève sur les témoignages d’autres artistes,
profondément touchés par le Petit Prince. Anne Morrow Lindbergh, elle
même également auteur et pilote, a vu en cette œuvre « une tristesse personnelle, une tristesse éternelle, une faim éternelle, une recherche sans fin« . Un enseignant d’Illinois a voulu remercier Saint-Exupéry pour cette œuvre provocante, « en des temps ou nous avons besoin d’aide pour penser différemment, plus en profondeur« .
Orson Welles lui même est resté éveillé toute une nuit pour lire le
Petit Prince. Il a acheté les droits audiovisuels le lendemain, mais le
film n’est jamais devenu réalité. Le scénario portant ses annotations
est présenté au public.
L’exposition a lieu du 24 janvier au 27 avril 2014.
à 14:18