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DOSSIER FRANCE CULTURE
Simone de Beauvoir
> Fictions / Le feuilleton
par Christine Spianti.
du lundi20h50
"Je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d’amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m’amuser, être égoïste, et aussi généreuse… " écrivait Simone de Beauvoir. Cette passion de vivre, elle nous la communique dans les textes choisis pour ces Pages Arrachées, extraits de son œuvre autobiographique, de sa correspondance et de ses journaux.
Prise de son, montage, mixage : Olivier DUPRES et Cyril METREAU
Assistante Alexandra MALKA
Réalisation Christine BERNARD-SUGY
> WEBRADIO Sentiers de la création
par Laurence Courtois.
à partir du 23 janvier 2008
Diffusion de l’intégralité du colloque « Centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir », enregistré au Collège des universités de Paris / Réfectoire des Cordeliers les 9 - 10 - 11 janvier 2008.
Ecoutable en direct à partir du 23 janvier, puis à la carte pendant 3 mois, dans la rubrique LES BELLES CAPTIVES LITTERAIRES.
> Une vie, une oeuvre
par Matthieu Garrigou-Lagrange.
le jeudi 24 janvier 2008 de 10h à 11h
avec Sylvie Le Bon de Beauvoir, sa fille adoptive qui va bientôt faire paraître les cahiers de jeunesse de Simone de Beauvoir, Danièle Sallenave, auteur du livre biographique Castor de Guerre (Gallimard), Béatrice Didier, professeur émérite de la rue d’Ulm, Julia Kristeva, Claude Lanzmann, directeur de la revue Les temps modernes fondée par Sartre et Simone de Beauvoir. Et la voix de Simone de Beauvoir.
> Répliques
par Alain Finkielkraut. réalisation : Didier Lagarde.
le samedi 2 février 2008 de 9h à 10h
avec l'écrivain Danièle Sallenave et Huguette Bouchardeau, femme politique et écrivain.
> Les vendredis de la philosophie
par François Noudelmann. réalisation : Clotilde Pivin.
le vendredi 4 janvier 2008 de 10h à 11h
Avec Huguette Bouchardeau, écrivain et ancien ministre, Ingrid Galster, professeur à l'université de Paderborn, Madeleine Gobeil, ancienne directrice des arts à l'UNESCO, et auteure du film documentaire "Un portrait croisé de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre" (1967), Michel Kail, professeur de philosophie et Julia Kristeva, écrivain, psychanalyste et professeur à l'université de Paris VII.
> Tout arrive !
par Arnaud Laporte. réalisation : Laurence Millet et Luc-Jean Reynaud.
le mardi 8 janvier 2008 de 12h à 13h30
avec Julia Kristeva, psychanalyste et écrivain, Danièle Sallenave, écrivaine, Pierre-Louis Fort, docteur ès-lettres, chargé de cours à l'Université Paris 3 Sorbonne nouvelle et à l'Université Paris 12 Val de Marne et Huguette Bouchardeau, écrivaine.
> Les Matins de France Culture
par Ali Baddou. réalisation : Dany Journo.
le mercredi 9 janvier 2008 de 7h à 9h
avec Claude Lanzmann, réalisateur, directeur de la revue Les Temps Modernes, à l'occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir, le jour de l'ouverture du colloque organisé au Réfectoire des Cordeliers.
Le Deuxième sexe, vol. 1, Les faits et les mythes
Gallimard. Folio essais, n° 37 - 21 avril 1986
Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la «réalité féminine» s'est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l'Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu'il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s'évader de la sphère qui leur a été jusqu'à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain.
Simone de Beauvoir
- 4e de couverture -
[en réimpression]
Le Deuxième sexe, vol. 2, L'expérience vécue
Gallimard. Folio essais, n° 38 - 21 avril 1986
Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. Alors seulement nous pourrons comprendre quels problèmes se posent aux femmes qui, héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau. Quand j'emploie les mots «femme» ou «féminin» je ne me réfère évidemment à aucun archétype, à aucune immuable essence ; après la plupart de mes affirmations il faut sous-entendre «dans l'état actuel de l'éducation et des mœurs». Il ne s'agit pas ici d'énoncer des vérités éternelles mais de décrire le fond commun sur lequel s'enlève toute existence féminine singulière.
Simone de Beauvoir
- 4e de couverture -
[en réimpression]
Le Deuxième sexe : une relecture en trois temps, 1949-1971-1999
Remue-ménage, Montréal - 1er septembre
Reconnu comme un livre majeur du XXe siècle, Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir est paru en 1949, il y a plus de cinquante ans. Si l'accueil qu'on lui a réservé en France au moment de sa parution a été houleux, qu'en a-t-il été au Québec ? Quelle influence a-t-il exercée sur ses lectrices ? Bien qu'il ne soit pas un livre féministe au sens qu'empruntera ce qualificatif dans les années 70, lorsque «féministe» renverra à «collectif», il a toutefois été considéré comme une bible, un texte fondateur pour la renaissance du mouvement des femmes et est encore aujourd'hui un héritage vivant.
Les textes rassemblés ici visent à amorcer une réflexion critique sur la contribution du Deuxième Sexe aux débats théoriques féministes des dernières décennies, notamment en ce qui a trait à la maternité, à la prostitution, au lesbianisme, à l'exclusion et à la différence. Ces textes montrent également que Le Deuxième Sexe est une des pièces de l'ensemble de l'œuvre de Simone de Beauvoir, à la fois philosophe, essayiste, romancière, mémorialiste, militante et femme.
- 4e de couverture -
Simone de Beauvoir : Le deuxième sexe : le livre fondateur du féminisme moderne en situation
H. Champion, Paris - 8 novembre 2004
Cinquante ans après la parution du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, une équipe internationale de spécialistes s'est réunie pour analyser chapitre par chapitre ce livre fondateur du féminisme moderne. Comment cette œuvre s'inscrit-elle dans son époque ? Dans quelle mesure s'en écarte-t-elle ? Quelles sources Beauvoir a-t-elle utilisées ? Est-elle toujours à la hauteur de l'état des lieux contemporain dans les différentes disciplines qu'elle met à contribution ? Quelles hésitations le manuscrit nous révèle-t-il ? Au-delà de l'importance des thèses de Beauvoir pour l'histoire des femmes, ces actes invitent à considérer Le Deuxième Sexe aussi en tant que texte et appellent à une édition critique.
- 4e de couverture -
Une mort très douce
Gallimard. Folio, n° 137 - 1972
La journée du mardi se passa bien. La nuit, maman fit des cauchemars. « On me met dans une boîte », disait-elle à ma sœur. « Je suis là, mais je suis dans la boîte. Je suis moi, et ce n'est plus moi. Des hommes emportent la boîte ! » Elle se débattait : « Ne les laisse pas m'emporter ! » Longtemps Poupette a gardé la main posée sur son front : « Je te promets. Ils ne te mettront pas dans la boîte. » Elle a réclamé un supplément d'Equanil. Sauvée enfin de ses visions, maman l'a interrogée : « Mais qu'est-ce que ça veut dire, cette boîte, ces hommes ? - Ce sont des souvenirs de ton opération ; des infirmiers t'emportent sur un brancard. » Maman s'est endormie.
- 4e de couverture -
Les Mandarins (vol. 1)
Gallimard. Folio, n° 769 - 1978
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Rien, tout va très bien, dis-je d'un ton dégagé.
- Allons ! Allons ! je sais ce que ça veut dire quand tu prends ta voix de dame du monde, dit Robert. Je suis sûr qu'en ce moment ça tourne dur dans cette tête. Combien de verres de punch as-tu bus ?
- Sûrement moins que vous, et le punch n'y est pour rien.
- Ah ! tu avoues ! dit Robert d'un ton triomphant ; il y a quelque chose et le punch n'y est pour rien ; quoi donc ?
- C'est Scriassine, dis-je en riant ; il m'a expliqué que les intellectuels français étaient foutus.
« J'aurais souhaité qu'on prenne ce livre pour ce qu'il est ; ni une autobiographie, ni un reportage : une évocation » (Simone de Beauvoir).
- 4e de couverture -
Les Mandarins (vol. 2)
Gallimard. Folio, n° 770 - 1978
- Vous garder ? Je vous garderais toute ma vie ! dit-il.
Il m'avait jeté ces mots avec une telle violence que je chavirai dans ses bras. J'embrassai ses yeux, ses lèvres, ma bouche descendit le long de sa poitrine ; elle effleura le nombril enfantin, la fourrure animale, le sexe où un cœur battait à petits coups ; son odeur, sa chaleur me saoulaient et j'ai senti que ma vie me quittait, ma vieille vie avec ses soucis, ses fatigues, ses souvenirs usés. Lewis a serré contre lui une femme toute neuve.
Prix Goncourt 1954.
- 4e de couverture.
La force des choses (vol 1)
Gallimard. Folio, n° 764 - 1977
Peu de temps après le jour V, je passai une nuit très gaie avec Camus, Chauffard, Loleh Bellon, Vitold, et une ravissante Portugaise qui s'appelait Viola. D'un bar de Montparnasse qui venait de fermer, nous descendîmes vers l'hôtel de la Louisiane ; Loleh marchait pieds nus sur l'asphalte, elle disait : «C'est mon anniversaire, j'ai vingt ans.» Nous avons acheté des bouteilles et nous les avons bues dans la chambre ronde ; la fenêtre était ouverte sur la douceur de mai et des noctambules nous criaient des mots d'amitié ; pour eux aussi, c'était le premier printemps de paix.
- 4ème de couverture -
La force des choses (vol. 2)
Gallimard. Folio, n° 765 - 1978, nouv. éd.
Oui, le moment est arrivé de dire : jamais plus ! Ce n'est pas moi qui me détache de mes anciens bonheurs, ce sont eux qui se détachent de moi : les chemins de montagne se refusent à mes pieds. Jamais plus je ne m'écroulerai, grisée de fatigue, dans l'odeur du foin ; jamais plus je ne glisserai solitaire sur la neige des matins. Jamais plus un homme. Maintenant, autant que mon corps mon imagination en a pris son parti. Malgré tout, c'est étrange de n'être plus un corps ; il y a des moments où cette bizarrerie, par son caractère définitif, me glace le sang. Ce qui me navre, bien plus que ces privations, c'est de ne plus rencontrer en moi de désirs neufs : ils se flétrissent avant de naître dans ce temps raréfié qui est désormais le mien.
- 4e de couverture.
Mémoires d'une jeune fille rangée
Gallimard. Folio, n° 786 -
Sartre répondait exactement au vœu de mes quinze ans : il était le double en qui je retrouvais, portées à l'incandescence, toutes mes manies. Avec lui, je pourrais toujours tout partager. Quand je le quittai au début d'août, je savais que plus jamais il ne sortirait de ma vie.
Un commentaire de cette œuvre, assorti de nombreux documents et témoignages, est disponible dans la collection Foliothèque, n° 85.
Présentation de l'éditeur
La Force de l'âge
Gallimard. Folio, n° 1782 -
Vingt et un ans et l'agrégation de philosophie en 1929. La rencontre de Jean-Paul Sartre. Ce sont les années décisives pour Simone de Beauvoir. Celles où s'accomplit sa vocation d'écrivain, si longtemps rêvée. Dix ans passés à enseigner, à écrire, à voyager sac au dos, à nouer des amitiés, à se passionner pour des idées nouvelles. La force de l'âge est pleinement atteinte quand la guerre éclate, en 1939, mettant fin brutalement à dix années de vie merveilleusement libre.
- Présentation de l'éditeur -
Lettres à Sartre
Gallimard - Janvier 1990
- édition Sylvie Le Bon de Beauvoir, 2 vol. :vol. 1 : 1930-1939 ; vol. 2 : 1940-1963.
Correspondance croisée : 1937-1940
Gallimard. Collection Blanche - 22
Quand commence cette correspondance, en 1937, Simone de Beauvoir, le Castor, a vingt-neuf ans, elle est depuis huit ans liée à Sartre, et vit avec lui ; elle a beaucoup écrit déjà, mais sans avoir encore rien publié. Jacques-Laurent Bost a vingt et un ans, il est venu du Havre faire des études de philosophie à Paris. Ce sont donc encore de très jeunes inconnus, et la notoriété de Sartre n'en est qu'à ses balbutiements.
Très vite, leur relation va passer de l'amitié chaleureuse à une longue liaison amoureuse. Mais l'histoire privée qui naît et grandit au long de ces pages est tout entière marquée par la menace de la guerre. C'est de tout cela que témoignent ces lettres, mais aussi de la manière si personnelle qu'avaient Simone de Beauvoir et Jacques-Laurent Bost de concevoir les rapports amoureux et la jalousie.
Intenses et vivantes, ces lettres nous plongent dans une véritable conversation tenue par deux amants passionnés et brillants, aux premières heures de leur philosophie de l'existence.
- 4e de couverture -
édition établie, présentée et annotée par Sylvie Le Bon de Beauvoir
Beauvoir : dans tous ses états
6 septembre 2007 - Tallandier
En janvier 2008, Simone de Beauvoir aurait eu cent ans. La philosophe engagée, la romancière, la mémorialiste fait figure d'enfant surdouée d'un siècle mouvementé, dont elle a marqué la deuxième moitié d'une profonde empreinte. Le Deuxième sexe, paru en 1949, fut le bréviaire féministe de deux générations ; dans Les Mandarins se sont retrouvés les intellectuels nés entre 1900 et 1920 ; les Mémoires d'une jeune fille rangée, suivies de La Force de l'âge, composent un portrait de femme où beaucoup se sont reconnues, ou rêvées. Mais Simone de Beauvoir, qui s'était faite avec son compagnon Sartre l'apôtre de la transparence, a-t-elle toujours dit toute la vérité sur elle-même ? Comment son oeuvre fut-elle reçue ? Quelle image laisse-t-elle d'elle-même, près de douze ans après sa mort ? La controverse demeure ouverte. Au moins faut-il la nourrir d'arguments fondés et vérifiés.
Ingrid Galster, qui a consacré l'essentiel de ses travaux aux personnes et à l'univers sartro-beauvoiriens, apporte en vingt chapitres qui sont autant de petits essais des éléments essentiels, parfois peu connus, sur l'itinéraire de Simone de Beauvoir, depuis ses années d'étudiante, sur lesquelles elle a recueilli des témoignages directs, jusqu'à sa destinée posthume, en passant par Radio-Vichy, où Beauvoir fut active, et par le féminisme dont elle fut la figure de proue. Il en ressort une femme d'envergure rendue à sa vérité, ne méritant ni l'hagiographie ni le dénigrement, possédant comme toute personnalité sa part de rayons et d'ombres.
- 4e de couverture -
Castor de guerre
Gallimard. Collection Blanche - 3 jan
En 1939, au début de la "drôle de guerre", Simone de Beauvoir adresse à Jacques-Laurent Bost, alors mobilisé sur le front, une photo signée : "Castor de guerre". On y entend déjà tous les futurs combats qui seront au cœur de son œuvre et de sa vie : la lutte des femmes, son ralliement aux formes les plus extrêmes de l'émancipation radicale, son opposition à la guerre d'Algérie…
En 1956, Simone de Beauvoir se lance dans cette "imprudente entreprise" de parler de soi et commence la rédaction de son grand cycle autobiographique. En décidant de suivre la chronologie des Mémoires que Simone de Beauvoir a elle-même tracée, Danièle Sallenave emploie une méthode très singulière pour épouser au mieux le destin du castor. Elle déploie le récit d'une vie dans le siècle, montrant les événements qui l'ont marquée du début des années 20 jusqu’à la fin des années 70. Elle fait la chronique des enchantements et des déboires vécus par les intellectuels « de gauche », d'une histoire à laquelle ils ont été intimement mêlés. Et aussi la chronique de ses lectures, de ses voyages, de ses amitiés, de ses amours, et des rapports exceptionnels, par leur nature, leur qualité, leur sens, leur durée, entre elle et Jean-Paul Sartre. En se glissant dans son œuvre, Danièle Sallenave neutralise toute tentation hagiographique et fait jaillir l’intimité de sa pensée contenue dans les mots. Néanmoins, l’auteur ne lui épargne pas la critique, et juge sévèrement ses engagements politiques vis-à-vis de Staline ou de Mao par exemple, ainsi que son attitude parfois cruelle envers ses jeunes « amoureuses » que Sartre et elle se partageaient (telle Bianca Lamblin). Danièle Sallenave réussit à la fois un beau portrait et à faire saisir au lecteur la nécessité, l’urgence qu’il y a à lire Simone de Beauvoir aujourd’hui.
Ma mère, la morte : l'écriture du deuil au féminin chez Yourcenar, Beauvoir et Ernaux
Imago - 1
Ecrire sur la mort de leur mère, se confronter à l'absence ou à la perte, la mettre en mots : au-delà de leurs différences d'époques ou de classes sociales, au-delà de leur variété de parcours de femmes, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir et Annie Ernaux ont toutes trois médité sur la mise au tombeau maternelle, qui deviendra l'une des sources de leur oeuvre.
Certes, selon les textes, l'évocation des moments difficiles est plus ou moins marquée, les affects plus ou moins mis en jeu, le chagrin plus ou moins exprimé. Mais, à chaque fois, tout se passe comme si, par ce deuil scriptural, l'écrivain restituait la vie à la défunte, la mettait au monde, devenait, par la grâce du verbe, la mère de sa mère...
Dans une démarche tout à la fois littéraire et psychanalytique, Pierre-Louis Fort analyse avec subtilité ces trois paroles féminines sur la disparition maternelle et contribue, par cette approche originale, à éclairer les liens complexes unissant mère et fille face à la mort.
- Présentation de l'éditeur -
Simone de Beauvoir
Flammarion - 24 octob
Simone de Beauvoir a marqué le XXe siècle, et singulièrement les femmes, par les livres qu'elle a écrits. Depuis l'adolescence, en effet, le désir d'être un « grand écrivain » a orienté sa vie. Mais elle est au moins aussi exemplaire par le couple qu'elle a formé avec Jean-Paul Sartre : couple amoureux, couple inventant de nouvelles formes familiales, morales et sociales, couple engagé dans l'histoire française et internationale, offrant l'image d'intellectuels impliqués dans les combats de l'époque.
En filigrane de cette union, on peut lire les efforts d'une jeune bourgeoise, celle des Mémoires d'une jeune fille rangée, pour échapper à l'étroitesse de son milieu et s'affranchir des tabous. Une personnalité qui vivait avec avidité ses passions : les voyages et les découvertes de toute sorte, les rencontres bien sûr mais aussi les livres, le cinéma, le théâtre, la peinture, et plus encore la musique dont elle était devenue avec Sartre une véritable « connaisseuse ». Tout ceci joint à une autre passion qui peut paraître contradictoire des précédentes, celle de tout maîtriser avec une rigueur absolue : le temps accordé à chacune et à chacun, les textes à comprendre et à retravailler, les budgets, le rythme des vacances... Ce dernier caractère (sa « schizophrénie », disait Sartre) lui donnant cet aspect un peu austère qui fut souvent interprété comme de la rigidité. Alors qu'elle sut être, de manière discrète, généreuse avec des inconnus, et adorée de ses amis.
Tout l'intérêt de cette biographie passionnante que propose Huguette Bouchardeau est justement de rendre sensible la complexité de l'auteur du Deuxième Sexe et des Mandarins, et d'approcher au plus près sa profonde humanité.
- 4ème de couverture -
Les années Beauvoir : 1945-1970
Fayard - 16 février
Emancipation des femmes, liberté sexuelle, contraception : les libertés que revendique Simone de Beauvoir en 1949, dans Le Deuxième Sexe, paraissent bien scandaleuses. En ces années de guerre froide, chaque camp se veut le défenseur de la morale et de la famille. L'égalité des hommes et des femmes a certes fait un grand pas au lendemain de la guerre, mais elle s'efface devant le rôle de mère, dans les textes de lois comme dans les esprits. Les féministes font bien pâle figure face aux dynamiques associations de femmes catholiques qui se mobilisent pour le retour de la femme au foyer, ou aux communistes qui s'opposent à la contraception. Une nouvelle génération de femmes commence cependant à s'interroger sur les possibilités de cumuler vie familiale et vie professionnelle, sous l'égide d'une poignée de personnalités. Cette mouvance associative surgit sur la scène publique au milieu des années 1950, lorsque le Planning mène une vigoureuse bataille pour la contraception. Peu à peu, les idées du Deuxième Sexe font leur chemin. " Nous sommes enfin sorties du Moyen Age ", s'exclame bientôt Clara Malraux. La femme est " démystifiée " par Betty Friedan. Mais, selon d'autres, elle reste la " dernière esclave ". Il faut attendre 1970 pour que les militantes du MLF mènent de nouveaux combats pour la libérer.
- 4e de couverture -
Simone de Beauvoir philosophe
PUF. Collection Philosophies, n° 187 - 11 janvier
Dans l'introduction du Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir déclare que s'«il n'y a pas toujours eu des prolétaires: il y a toujours eu des femmes; elles sont femmes par leur structure physiologique; aussi loin que l'histoire remonte, elles ont toujours été subordonnées à l'homme: leur dépendance n'est pas la conséquence d'un événement ou d'un devenir, elle n'est pas arrivée». La dépendance des femmes est une réalité qui n'est ni événementielle, ni devenue. Est-ce à dire que cette subordination doive s'interpréter comme un fait de nature? Beauvoir ne se contente pas de rejeter cette idéologie naturaliste au nom d'un culturalisme bien-pensant, qui a besoin de la notion de «nature» pour détacher celle de «culture». En prévenant que «pas plus que la réalité historique la nature n'est un donné immuable», elle dépasse cette dualité de la nature et de la culture, et forge de nouveaux outils conceptuels pour penser cet objet d'analyse inédit: «la dépendance des femmes qui n'est pas arrivée». Les trois types de discours qui pourraient être convoqués pour mener à bien cette analyse, la biologie, la psychanalyse et le matérialisme historique, sont confrontés à leurs limites, qui les contraignent, quoi qu'ils en aient, à justifier l'oppression des femmes. Ils partagent la conviction que si quelque chose est, c'est arrivé, et qu'il suffit d'en rechercher les causes ou les raisons biologiques, symboliques ou historiques. Beauvoir se propose de rendre compte de l'oppression sans donner aucun gage à sa légitimation. Cette ambition philosophique inédite devrait lui valoir le titre de «grande philosophe», que seuls les préjugés dominants lui disputent encore.
- 4e de couverture -
Simone de Beauvoir, une femme actuelle
Arte Video - 9 janvi
Evoquer la personnalité de Simone de Beauvoir, c’est partir sur les traces de la romancière et philosophe, de la militante politique et féministe, mais aussi de la femme, dans toute sa richesse et sa complexité, à la lumière d'une époque riche en bouleversements pour la société toute entière.
- présentation de l'éditeur -
- documentaire de 52 min., accompagné d’une interview de Simone de Beauvoir par Jean-Louis Servan-Schreiber, sur le thème « Pourquoi je suis féministe » (50 min.), et suivi d’une entrevue inédite, filmée à Paris pour Radio Canada en 1959, qui fut censurée à l'époque.
Colloque - Emission Radio
SIMONE DE BEAUVOIR
LES BELLES CAPTIVES Littéraires
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/nouveau_prog/creation/alacarte_fiche.php?src_id=85000018
Les émissions disponibles à la carte
21/02/2008
Féminin pluriel
20/02/2008
Ecrire en français
15/02/2008
Beauvoir romancière (2)
14/02/2008
Beauvoir romancière (1)
13/02/2008
Beauvoir : La Cause des femmes
07/02/2008
Beauvoir : Ateliers (2)
06/02/2008
Beauvoir : Ateliers (1)
30/01/2008
Beauvoir philosophe
24/01/2008
Beauvoir : Ecrire l'intime (2)
23/01/2008
Beauvoir : Ecrire l'intime (1)
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http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/nouveau_prog/creation/alacarte_fiche.php?src_id=85000018&diff_id=195000456
> 14 Février
Au Colloque International : Centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir 1908-2008 (7)
Beauvoir romancière (1)
BEAUVOIR ROMANCIERE (1)
Avec :
> Elizabeth Fallaize (Présidente de séance)
> Sophie Zhang : Simone de Beauvoir et la Chine
> Gérard Bonal : Simone de Beauvoir - Colette : une rencontre inattendue.
> Valérie Stemmer : L'Invitée, « une frivole histoire d'amour ».
> Donovan Miyasaki * : Political Violence as Mauvaise Foi in Le Sang des autres.
BEAUVOIR ROMANCIERE (2)
Avec :
> Pierre Louis Fort (Président de séance)
> Adelaïde Mokry : Le double « je » des Mandarins : Beauvoir et le masque du masculin.
* communications en anglais
Enregistré le 11 janvier 2008 au Réfectoire des Cordeliers.
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Romancière, philosophe, essayiste, écrivain engagé, Simone de Beauvoir a laissé une oeuvre immense dont des chercheurs venus du monde entier exploreront les différents versants ainsi que les engagements de l'intellectuelle qui a tant contribué à faire avancer la cause des femmes dans le monde.
Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir proposera des projections de films tournés avec l'écrivain et des témoignages posthumes qui rendront Simone de Beauvoir très présente.
Redécouvrir l'oeuvre de Simone de Beauvoir, faire le point sur les recherches passées et actuelles, telles sont les visées de ce colloque qui ouvrira les célébrations de la mémoire de Simone de Beauvoir.
Un colloque International organisé par l'Université Paris Diderot Paris 7, sous la direction de Julia Kristeva, au Réfectoie des Cordeliers.
Depuis le début de l'année 2007, le Réfectoire de l'ancien Couvent des Cordeliers a été affecté par la Mairie de Paris aux 8 universités de Paris pour qu'elles y développent leurs missions de diffusion de la culture et de l'information scientifique. Le Réfectoire devient ainsi un lieu pour présenter la recherche et l'excellence universitaire parisienne, diffuser la culture scientifique, ouvrir l'Université sur son environnement (la Ville, l'international et les entreprises) et valoriser le patrimoine scientifique et culturel des universités.
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Tous nos remerciements à Roseline Bigot, directrice du réfectoire, à Manuel Mayer, régisseur du Réfectoire et à Patrick Bouiges, régisseur de l'université Paris Denis Diderot pour leur précieuse collaboration.
Pour en savoir plus :
Le site du Réfectoire des Cordeliers
France Cuture
FEUILLETON
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/feuilleton/fiche.php?diffusion_id=58760
Pages arrachées à Simone de Beauvoir par Christine Spianti (1/5)
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"Je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d’amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m’amuser, être égoïste, et aussi généreuse… " écrivait Simone de Beauvoir. Cette passion de vivre, elle nous la communique dans les textes choisis pour ces Pages Arrachées, extraits de son oeuvre autobiographique, de sa correspondance et de ses journaux.
1er épisode: Mémoires d’une jeune fille rangée I
Avec:
Anne ALVARO (Simone De BEAUVOIR), David GESELSON, Jérôme KIRCHER, Christophe ALLWRIGHT, Geoffrey CARREY, Hervé FURIC, Juliette ROUDET, Renaud DANNER, Emilien TESSIER, Catherine HUBEAU, Agathe Le BOURDONNEC, Xavier BROSSARD, Samuel REHAULT
Prise de son, montage, mixage: Olivier DUPRES, Cyril METREAU
Assistante: Alexandra MALKA
Réalisation: Christine BERNARD-SUGY
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INA - ARCHIVES POUR TOUS
Recherche Beauvoir
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?full=Simone+de+Beauvoir&action=ft&x=12&y=14
MIDI 2
A2 - 15/04/1986 - 00h02m28s
achat : 1.00 €
JA2 20H
A2 - 14/04/1986 - 00h03m11s
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JA2 DERNIERE
A2 - 29/01
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Apostrophes
A2 - 23/03/
Apostrophes
A2 - 23/03/1990 - 01h18m48s
Aujourd'hui la vie
A2
VIDEOS BEAUVOIR
Video Beauvoir interview - Simone, de, Beauvoir - Dailymotion ...
www.dailymotion.com/video/x4myi_beauvoir-interview - 53k -
Video Simone de Beauvoir - La vieillesse - simone, beauvoir ...
www.dailymotion.com/video/x41ek0_
Autres résultats, domaine www.dailymotion.com »
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Dans les archives de l'INA
En vidéo... Simone de Beauvoir
BibliObs vous propose deux vidéos pour compléter le portrait de Simone de Beauvoir et entendre sa voix.
La première date du 7 janvier 1979. C'est un extrait de l'émission «Les Rendez-vous du dimanche» animée par Michel Drucker. Simone de Beauvoir y est invitée à l'occasion de la sortie du film que lui a consacré Josée Dayan.
[Cliquer ici pour ouvrir la pop-up]
[Cliquer ici pour ouvrir la pop-up]http://www.ina.fr/archivespourtous/popup.php?vue=partenaire&partenariat=0580f5e0b2757fabc4179cf6c98691a6
Dans la seconde du 15 janvier 1984, coproduite par FR3 avec la collaboration du ministère de la Culture, Simone de Beauvoir répond aux questions de Claude Lanzmann, Jacques-Laurent Bost et Jean-Paul Sartre. Elle évoque son œuvre, son engagement et les principales étapes de sa vie et de sa pensée.
http://www.ina.fr/archivespourtous/popup.php?vue=partenaire&partenariat=4704b1529052c58e442fbfebf641d9e4
LIEN
http://bibliobs.nouvelobs.com/2008/01/04/en-video-simone-de-beauvoir
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simone de beauvoir - vidéo simone de beauvoir - Télécharger Film ...
www.imineo.com/recherche-video-simone-de-beauvoir.htm - 41k -
Actualité, Simone de Beauvoir, la scandaleuse
hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2252/ -
Simone de Beauvoir - ARTE
www.arte.tv/debeauvoir - 32k -
ARTE
http://www.arte.tv/debeauvoir
Simone de Beauvoir
"On ne naît pas femme, on le devient"
Philosophe, écrivaine, militante, Simone de Beauvoir est devenue mondialement célèbre avec son livre Le deuxième sexe, l’un des grands textes fondateurs du féminisme.
Pour le centenaire de sa naissance, le 9 janvier 1908, ARTE embrasse la vie et l’œuvre de cette femme exceptionnelle, dont l’histoire se confond avec un demi-siècle de vie intellectuelle et politique.
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Interview-vidéo Julia Kristeva
"Une femme qui a su écrire l'intime" (Julia Kristeva)
Rencontre avec Julia Kristeva, organisatrice du colloque international de Paris, centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir, et créatrice du Prix "Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes".
Ce prix récompense l'oeuvre et l'action exceptionnelles de femmes et d'hommes qui, dans l'esprit de Simone de Beauvoir, contribuent à promouvoir la liberté des femmes dans le monde.
Remise du prix le 9 janvier 08 à Madame Ayaan Hirsi Ali et à Madame Taslima Nasreen.
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"Le bonheur est affaire de Volonté"
par Alice Schwarzer
Alice Schwarzer, grande figure du féminisme allemand, avait rencontré à plusieurs reprises Simone de Beauvoir au début de sa carrière, se liant d’amitié avec l’écrivaine et philosophe. Pour ARTE Magazine, Alice Schwarzer se souvient.
Interview-vidéo d'Alice Schwarzer
Metropolis - 05.01.08
(En allemand)
C’est en 1970, encore jeune journaliste, qu’Alice Schwarzer fait la connaissance de Simone de Beauvoir, l’auteure du célébrissime « Le deuxième sexe », une analyse de l’image de la femme sous l’angle biologique et psychanalytique. En 1971, Alice Schwarzer reprend en Allemagne l’action militante des féministes françaises : Simone de Beauvoir et 342 femmes avaient reconnu publiquement avoir avorté. En 1972, la journaliste interviewe l’écrivaine pour la première fois (sur 6 au total). Voici les souvenirs qu’en a la féministe allemande :
La première fois que nous nous sommes vues, c’était en mai 1970. Une rencontre plutôt… fraîche. Et d’ailleurs fortuite : j’avais rendez-vous avec Jean-Paul Sartre. A l’époque, j’étais correspondante freelance à Paris et j’étais venue interroger le philosophe sur « la violence révolutionnaire » : a-t-on le devoir de résister, et peut-on répondre à la violence par la violence ? Et me voilà dans son studio Boulevard Raspail. Pour 30 minutes d’interview. Peu avant la fin de l’entretien, la clé tourne dans la serrure, apparaît Simone de Beauvoir. Elle jette un œil agacé dans ma direction (sur mes cheveux blonds mi-longs et ma mini-robe) et rappelle en un mot à Sartre, de manière un peu abrupte, qu’ils sont attendus pour une conférence de presse. Puis elle s’assoit au bureau de Sartre au fond de la pièce pour travailler.
Je note, confuse, l’irritation causée par ce retard. Pour la première fois, je vois la fameuse « tête de chameau » qu’elle arbore volontiers lorsque quelque chose ou quelqu’un ne lui convient pas. Plus tard, je comprendrai qu’elle a un caractère entier. L’autre côté de la médaille, c’est qu’une fois qu’elle a ouvert son cœur, jamais il ne se referme.
Aujourd’hui encore je ressens cette impression de malaise. A cause de Sartre d’abord. A l’époque, il était le compagnon de route de la génération 68, sa solidarité radicale avec la révolte étudiante défrayait la chronique. Et puis à cause d’elle… En fait, c’est avec elle que j’avais des atomes crochus, beaucoup plus qu’avec lui.
Si on m’avait dit à l’époque que nous deviendrions amies, j’aurais eu toutes les peines du monde à le croire. Mais j’aurais encore moins imaginé que Simone de Beauvoir, qui avait à l’époque une aura mondiale, puisse être dédaignée, je dirais même méprisée, oubliée quelques années plus tard.
« Mon œuvre, c’est ma vie »
Le 9 janvier 2008, Simone de Beauvoir aurait eu 100 ans. Une bonne raison de lire, de relire Beauvoir. Même moi qui suis relativement familiarisée avec son œuvre, je vais encore de découvertes en surprises. Je reste fascinée par la clarté de sa pensée, par son sens aigu de la justice et par l’audace de ses visions dans son œuvre politique, tout particulièrement dans « Le deuxième sexe ». Je suis touchée par la passion et la vulnérabilité qui transparaissent dans ses mémoires et sa correspondance. Et j’ai honte, je le reconnais, de ne toujours pas avoir lu deux de ses plus beaux livres : « Les belles images » et « La femme rompue ». A la relecture, on s’aperçoit à quel point sa création littéraire, son œuvre philosophique, ses essais et ses mémoires, de même que ses lettres publiées à titre posthume forment un tout. Tous les genres s’interpénètrent et se fécondent l’un l’autre. Leur source sont la vie de Simone de Beauvoir et ses journaux intimes (encore inédits). « Mon œuvre, c’est ma vie », a-t-elle déclaré un jour. Et effectivement : son œuvre et sa vie ont fait de cette intellectuelle, qui fut la plus influente du XXe siècle, le modèle de plusieurs générations de femmes.
De même que Sartre l’était devenu pour une partie de la nouvelle gauche, à partir de 1970, Simone de Beauvoir devint la compagne de route de certaines féministes – les « anti-biologistes » et les « universalistes », celles qui contestaient le « rôle naturel de la femme » et donc des humains en général, celles qui militaient pour la liberté, des femmes comme des hommes.
A nos rendez-vous, qu’il s’agisse d’actions militantes ou d’un déjeuner ou dîner en ville, Simone de Beauvoir faisait toujours preuve d’une extrême ponctualité. Elle détestait être en retard. Jamais de temps à perdre : dans les discussions, sa parole était d’une clarté incisive et d’un anarchisme séduisant. A ses yeux, rien n’était trop radical. Mais dans sa manière d’être, elle était curieusement très « rangée », je la vois encore, raide, tenir son sac à main sur ses genoux…
Une femme qui n’a jamais désiré être un homme
Qui est cette femme ? Marquée par le XIXe, elle écrit au XXe en se projetant dans le XXIe ; elle revendique l’égalité totale entre les sexes à une époque où personne n’ose le faire. En même temps, plus que toute autre, elle est consciente que c’est la société qui l’a façonnée comme femme. C’est une femme qui n’a jamais voulu être un homme, qui pense que la femme ne peut être un individu plein et entier que si elle est un être sexué. Pour elle, renoncer à sa féminité, c’est renoncer à une part de son humanité.
Dans ses mémoires (quatre tomes, 2000 pages), elle retrace minutieusement son itinéraire à la recherche de la vérité, décrivant comment la petite fille née le 9 janvier 1908 à Paris est devenue une jeune femme – et ce qu’en a fait ensuite la femme adulte. A l’opposé du cliché de l’intellectuelle par trop cérébrale, ses souvenirs regorgent d’images, de sensualité, de passion même. Partant de sa propre vie, elle met en évidence les interactions entre l’expérience, le milieu et la réflexion. Le premier tome de ses mémoires couvre la période allant de sa naissance à sa première rencontre avec Sartre.
La relation de ce couple peut prêter le flanc à la critique, sur les libertés qu’il prenait, les concessions qu’elle faisait… Et pourtant, ils forment l’un des plus grands couples du XXe siècle. Jusqu’à leur dernier souffle, ils ont vécu dans une véritable symbiose, tant sur le plan intellectuel que sur celui des opinions politiques, mais leur relation était aussi un amour tendre. Simone de Beauvoir parlait d’un « signe des gémeaux sur le front ». Le socle inébranlable du couple était la passion commune pour la pensée, l’écriture et l’action.
Aujourd’hui, je me demande si pour elle, Sartre n’était pas encore plus que le compagnon, plus que son « double ». N’était-il pas aussi une sorte de médium qui lui permettait, à elle, la femme muette, de s’exprimer « comme un homme » ? C’est une idée qui semble s’imposer au regard de sa présence, sa vie durant, dans la pensée et l’écriture de Sartre – elle allait même jusqu’à faire des ajouts dans ses textes, qu’il reprenait mot pour mot.
Simone de Beauvoir fait partie de la première génération de l’élite féminine du XXe siècle, qui a accédé à la connaissance jusqu’alors réservée aux hommes. L’intellectuelle parisienne s’était extraite du carcan de la bourgeoisie pour s’engouffrer dans le monde. D’emblée, elle voulait être à la fois objet et sujet, femme et homme.
Les héritières de l’émancipation
Consciente des différences entre les sexes, les innées et les acquises, elle se réservait la liberté de choisir, une liberté existentialiste. Elle refusait de choisir entre la tête et le corps, voulait à la fois être respectée et désirée. Les expériences faites par sa génération, dont quelques pionnières crurent qu’elles étaient arrivées au bout du chemin, sont donc très instructives pour les femmes d’aujourd’hui qui accèdent aujourd’hui librement à l’éducation et au monde du travail. Du moins dans les démocraties. Du moins sur le papier. Car les héritières de l’émancipation sont devant le même défi que Simone de Beauvoir en son temps : mettre en accord la raison et l’action, la réflexion et l’émotion. Simone de Beauvoir leur a magistralement ouvert la voie. Elle a connu l’échec, mais elle a remporté maintes victoires. Elle a tout simplement pris sa vie en main. Le bonheur est affaire de volonté.
Ce texte s’inspire des avant-propos de deux livres qu’Alice Schwarzer a consacrés à Simone de Beauvoir (parus récemment) : « Alice Schwarzer / Simone de Beauvoir – Weggefährtinnen im Gespräch », nouvelle édition des discussions entre 1972 et 1982 (KiWi), et « Lesebuch mit Bildern », une anthologie des écrits de Simone de Beauvoir (Rowohlt). – www.aliceschwarzer.de
À paraître en mars
Entretiens avec Simone de Beauvoir (Broché)
de Alice Schwarzer
Editeur : Mercure de Franc
ISBN-10: 2715228384
http://www.arte.tv/fr/art-musique/Simone-deBeauvoir/VIDEOS/1896632.html
Simone de Beauvoir interviewvée par Claude Lanzmann
3 janvier 1979 - 2'39 (© INA)
La vidéo
Simone de Beauvoir au "Rendez-vous du dimanche"
7 janvier 1979 (© INA)
La vidéo
L'existentialiste
Juillet 1962 - 1'06 (© INA)
La vidéo
Quand Simone de Beauvoir parle du mariage, de Sartre et de Husserl...
Extrait du documentaire "Sartre par lui-même" d'Alexandre Astruc et Michel Contat
Simone de Beauvoir est née il y a un siècle - RTS
Histoire vivante sur Simone de Beauvoir
Une interview de Simone de Beauvoir datant 1970 dans Vie littéraire
L'article de La Liberté consacré à l'anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir
Simone de Beauvoir sur Wikipédia
"Le deuxième sexe" sur Wikipédia
Si son nom est définitivement lié à celui du philosophe et écrivain Jean-Paul Sartre, dont elle partagea la vie et les engagements pendant plus d'un demi-siècle, l'auteur du "Deuxième sexe" a surtout marqué des générations de femmes par son refus des conventions et son analyse de la condition féminine. Une partie de l' émission Histoire vivante lui est consacrée.
Née le 9 janvier 1908 à Paris dans une famille bourgeoise en proie à des difficultés financières, elle prend conscience dès l'adolescence de la médiocrité de son milieu. Elève brillante, elle s'inscrit en philosophie à la faculté de lettres de Paris, où elle rencontre Sartre et toute une génération d'intellectuels. La relation mythique qui se crée alors entre le philosophe vibrionnant et le "Castor" - le surnom que Sartre lui a donné - ne s'achèvera qu'avec leur mort.
Une intellectuelle précoce
A 21 ans, Simone de Beauvoir est la plus jeune agrégée de son temps. Elle enseigne la philosophie et publie son premier roman, "L'invitée", en 1943. Le lien qui la lie à Sartre admettant les "amours contingentes", elle entretient des relations homosexuelles avec plusieurs de ses élèves, ce qui lui vaut d'être renvoyée de l'Education nationale.
En politique, Beauvoir est assez suiviste à l'égard de Sartre, jusque dans ses errements d'après-guerre, et leur attitude a été pour le moins attentiste sous l'Occupation allemande de la France.
Icône du féminisme
Simone, la scandaleuse
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20080102.BIB0555/simone-la-scandaleuse.html
Avant-gardiste et radicale, vénérée et contestée, admirable et parfois détestable, Simone de Beauvoir a bouleversé des générations de femmes à travers le monde. La compagne de Sartre déclara la guerre au patriarcat mais fut aussi victime de la passion. Manipulatrice et fragile, intransigeante et soumise, tolérante et jalouse, et si souvent malheureuse… Qui se cachait vraiment sous l’austère turban? Comment cette pasionaria du xxe siècle a-t-elle construit sa légende, entre vérités et mensonges? Et pourquoi l’auteure du «Deuxième Sexe» enflamme-t-elle toujours les féministes? Une enquête d’Agathe Logeart et d’Aude Lancelin
«(Re)lisez Beauvoir »
Beauvoir avait la même précipitation de parole que Sartre. Mais sa voix tranchait sur son apparence physique. Sa beauté était démentie par une voix haut perchée, désagréable, butée, didactique. Elle semblait vouloir nier sa belle image par une parole désaccordée et non mélodique. Une amie féministe me suggère qu’elle avait ainsi une voix de protection contre ce que disait son corps. C’est très vrai. Corps harmonieux, voix froide. Proposition et distance. Angoisse?? Sévérité jouée?? Volonté de maîtrise?? Un peu de tout ça. Il faut donc lire Beauvoir pour vraiment l’entendre. Et là, c’est le plus souvent un enchantement, surtout dans ses lettres. Contrairement à ses Mémoires, où le passé simple ralentit l’action, elle est là, intensément présente, précise, sensuelle, drôle. Je prends le pari?: loin de toutes les récupérations militantes ou universitaires, elle restera comme une grande épistolière que révélera, un jour, une anthologie. Ses lettres sont le plus souvent des chefs-d’œuvre. Des lettres d’amour. Comment appelle-t-elle Sartre?? «?Tout cher petit?», «?petit bien-aimé?», «?petit pur?», «?cher petit absolu?». Et puis?: «?Vous seriez donc un bien grand philosophe, petite bonne tête???» Et puis?: «?Je suis toute effondrée de tendresse pour vous.?» Et à Algren?: «?Quand je pense que je vais vous voir, vous toucher, la tête me tourne, mon cœur éclate…?»
Simone de Beauvoir?? Une femme à découvrir.
Ph. S.
L’idole et l’effrontée
J’éprouve pour Simone de Beauvoir une infinie reconnaissance. Pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle a été pour toutes les femmes. C’était une magnifique personne… Mais je garde aussi en mémoire un souvenir très enfantin. J’étais très jeune, 19 ?ans à peine. Je me trouvais au Montana, un bar près du Flore. La porte s’est ouverte et Simone de Beauvoir, dont tout le monde savait qu’elle rentrait d’un séjour aux Etats-Unis, a fait une entrée remarquée car elle portait un extravagant et long manteau de fourrure en rat d’Amérique. Elle, dans un tel manteau?? C’était inimaginable, choquant. En pleine après-guerre, cette fourrure semblait ridicule. Et horriblement petit-bourgeois?! Alors j’ai fait ma sale gosse. Je me suis mise à imiter bien fort le cri de la souris. Elle s’est tournée vers moi et m’a regardée fixement. Elle n’a rien dit. J’étais une gamine insolente.?
Propos recueillis par Anne Crignon
La « Grande Sartreuse » chez le cancre
En 1976, Michel Drucker invite Simone de Beauvoir dans son émission «?les Rendez-Vous du dimanche?». D’habitude, il reçoit plutôt Johnny Hallyday, Claude François ou Michel Sardou que la «?Grande Sartreuse?», comme l’appellent ses détracteurs. Pas le même genre de beauté. Bien qu’elle refuse de «?cautionner la télé de Giscard?», elle cède. «?Quand je l’ai rencontrée, j’ai eu l’impression de passer un examen. Elle m’a demandé quel était mon “bagage”.?» Drucker a arrêté l’école à 16 ?ans et s’est toujours assis au fond de la classe, avec les cancres. «?Elle ne se rendait pas compte à quel point elle pouvait être écrasante de certitudes. J’étais tétanisé, hagard. Mais je lui ai dit que j’étais là quand Sartre avait parlé aux ouvriers de Billancourt, sur son bidon, en 1968. Je l’ai assurée qu’on ne passerait pas “L’école est finie” ou “l’Eté indien”, mais “les Feuilles mortes”, “Potemkine” et “le Déserteur”. Ma mère, qui ne jurait que par les intellos de gauche, était paniquée. Mais l’émission s’est plutôt bien passée. Après, Beauvoir m’a dit que sa bouchère ne la regardait plus de la même façon. Vous vous rendez compte?? Avoir écrit une œuvre mondialement connue et attendre de passer dans mon émission pour décrocher le sourire de sa bouchère???» Le livre de cet analphabète de Drucker, «?Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi???» (1), frôle les 400? 000?exemplaires. «?J’aurais tellement aimé le lui envoyer…?»
A. L.
(1) Robert Laffont, 21 euros.
« Beauvoir était jalouse de Maman »
La complicité intellectuelle, et seulement intellectuelle, entre Sartre et Nathalie, ma mère, a fortement contrarié Simone de Beauvoir. Je me souviens, j’avais 20? ans… Maman et Sartre se donnaient souvent rendez-vous à Saint-Germain-des-Prés. Ça a duré deux ou trois ans. Ils se plaisaient beaucoup, au point que Sartre écrive pour elle en 1948 la préface de son premier roman, “Portrait d’un inconnu”. Que Sartre ait des histoires avec de jolies jeunesses, Beauvoir l’acceptait. Mais qu’il admire à ce point une femme d’une cinquantaine d’années en train d’inventer le Nouveau Roman lui était proprement insupportable. Alors Beauvoir a détourné Sartre de maman. Ma mère a senti qu’elle ne l’aimait pas et faisait tout pour l’exclure de leur cercle. Nathalie et Sartre se sont vus de moins en moins?; et puis plus du tout. Ma mère trouvait ridicule l’attitude de Simone de Beauvoir. Elle n’aimait pas davantage son œuvre, sauf bien sûr “le Deuxième Sexe”. Pour le reste, elle trouvait que c’était écrit avec un fer à repasser.?
Propos recueillis par Anne Crignon
du centenaire
Le centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir, le 9? janvier, est l’occasion de la publication de nombreux livres, de la diffusion de films et de manifestations. Sélection
• Colloque international de Paris, sous la direction de Julia Kristeva, les 9, 10 et 11 janvier (à partir de 9h30, université de Paris-Diderot, Paris-VII?; Collège des Universités de Paris, Réfectoire des Cordeliers, 15, rue de l’Ecole-de-Médecine, Paris-6e). Des spécialistes venus du monde entier y participeront, notamment Deirdre Bair, l’une de ses biographes, et Hazel Rowley, auteur de «?Tête-à-tête?» (Grasset). Parmi les intervenants?: Claude Lanzmann, Danièle Sallenave, Pascale Fautrier.
• Le 10 janvier, France? 5 diffusera à 20h40 le documentaire de Virginie Linhart «?Simone de Beauvoir ou le Paradoxe du Deuxième Sexe?».
• Arte diffuse le 10?janvier à 22h30 «?Simone de Beauvoir, une femme actuelle?», de Dominique Gros?; le 11 à 21?heures, «?les Amants du Flore?»,
AUTOUR DE SIMONE DE BEAUVOIR
Simone de Beauvoir et l'émancipation des femmes
Contributeur(s): Simone de Beauvoir (intervenant), Philippe Dasnoy ... et danseuse Joséphine Baker ...
21.02.2013 - Les Nouveaux chemins de la connaissance | 12-13
Simone de Beauvoir (4/4) : son oeuvre littéraire 58 minutes
Magazine
20.02.2013 - Les Nouveaux chemins de la connaissance | 12-13
Simone de Beauvoir (3/4) : sa pensée féministe 58 minutes
Magazine
19.02.2013 - Les Nouveaux chemins de la connaissance | 12-13
Simone de Beauvoir (2/4) : sa philosophie 58 minutes
Magazine
18.02.2013 - Les Nouveaux chemins de la connaissance | 12-13
Simone de Beauvoir (1/4): sa vie 58 minutes
Simone de Beauvoir: LITTÉRATURE MULTIMÉDIA